Un an après le drame, hommage en Colombie aux joueurs de Chapecoense

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Un hommage a déjà été rendu au Brésil, un an après la tragédie. © NELSON ALMEIDA / AFP
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avec AFP , modifié à
Le 28 novembre 2016, 71 personnes ont trouvé la mort dans un accident d'avion. 

Le monde du football se souvient mardi en Colombie de la tragédie de Chapecoense, le modeste club brésilien décimé il y a un an dans un accident d'avion alors qu'il rêvait de marquer l'Histoire en finale de la Copa Sudamericana.

Une plaque en mémoire des victimes. La Union, village proche du drame situé à quelque 2.600 mètres d'altitude, doit accueillir les commémorations de l'accident survenu le 28 novembre 2016, où 71 personnes avaient trouvé la mort. Le club Atlético Nacional, que Chapecoense allait rencontrer en finale et qui lui avait cédé le trophée de la Sudamericana après la tragédie, sera un acteur central de cette cérémonie, au cours de laquelle une plaque en mémoire des victimes sera dévoilée.

Un monument pour "se souvenir". Sur le chemin pour atteindre la colline où l'avion s'est écrasé, désormais connue comme le mont Chapecoense, Luis Albeiro Valencia, 53 ans, a érigé dans sa ferme l'unique monument qui rappelle le drame survenu il y a un an. Une réplique en bois d'un avion, à côté de deux colonnes en briques, l'une avec les pneus du train d'atterrissage, l'autre avec un ballon dégonflé : des objets, dit-il, qu'on lui a offerts en récompense de sa participation aux opérations de secours. "C'est pour se souvenir, pour que l'on ne les oublie pas, car sûrement, avec le temps, tout le monde oubliera cette colline", explique cet agriculteur.

En tout, seules six personnes parmi les 77 occupants du vol de la compagnie bolivienne LaMia avaient survécu au crash de l'avion sur une colline près de Medellin, en Colombie. Vers 22h20 ce soir-là, le vol 2933 avait disparu des écrans radar alors qu'il s'apprêtait à atterrir. L'enquête a montré que l'appareil n'avait pas assez de combustible et volait trop chargé. Le pilote, décédé, a été considéré comme responsable et une dizaine d'employés de la compagnie aérienne, mais aussi de l'Etat, sont incarcérés en Bolivie.