Tour de France 2015 : Rodriguez remporte la 12e étape entre Lannemezan et le Plateau de Beille

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Joaquim Rodriguez a remporté jeudi sa deuxième étape sur le Tour de France 2015. © Jeff PACHOUD/AFP
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ÉTAPE-REINE - L'Espagnol Joaquim Rodriguez, parti de très loin, remporte la troisième étape pyrénéenne en solitaire. Christopher Froome n'a jamais tremblé.

Europe1.fr vous fait revivre la 12e étape du Tour de France qui relie Lannemezan au Plateau de Beille sur 195 kilomètres.

17h08 : Gallopin perd trois minutes. Le meilleur Français du général a cédé trois minutes aujourd'hui sur le maillot jaune. Il conserve néanmoins sa place dans le Top 10, un Top 10 que lorgne également Pierre Rolland, clairement le meilleur Français des Pyrénées.

17h06 : Valverde tente de grappiller quelques secondes. Comme mercredi, Valverde fait le sprint à l'arrivée pour récupérer quelques secondes. Mais Froome ne lui laisse rien du tout et prend sa roue. Le champion d'Espagne, 4e du Tour l'an dernier, ne concède que quelques mètres. Et une malheureuse seconde.

16h59 : Et de deux pour Rodriguez ! Déjà vainqueur au Mur de Huy lors de la première semaine, "Purito" s'adjuge sa deuxième victoire d'étape. Le leader de l'équipe Katusha, troisième du Tour 2013, devance Fuglsang (+1'10") et Bardet (+1'49").

16h58, 1 km de l'arrivée : Quintana tente encore sa chance. Le Colombien place encore une attaque mais Froome ne laisse rien passer.

16h53, 2 km de l'arrivée (pour le leader, Rodriguez) : Froome à l'attaque ! Etrangement - car il n'en a pas franchement besoin -, le maillot jaune passe à l'attaque dans les dernières pentes du Plateau de Beille. C'est toujours aussi spectaculaire mais cette fois, Quintana, puis Contador, puis finalement tout le groupe réussit à le suivre.

16h49, 3 km de l'arrivée : Quintana tente sa chance lui aussi. Le porteur du maillot blanc teste à son tour le maillot jaune. Après avoir parlé dans l'oreillette, Porte s'écarte et laisse cette fois Geraint Thomas boucher le trou pour Froome.

16h45, 5 km de l'arrivée : Valverde fait réagir les Sky. Après Contador et Nibali, c'est au tour de Valverde de placer une attaque. Cette fois, la Sky, qui connaît le classement général - le champion d'Espagne, 4e, n'est qu'à 3'59" au général - réagit et le fidèle Richie Porte revient au train.

"Alejandro Valverde tente une nouvelle fois de sortir du groupe maillot jaune. Il est à nouveau repris."

16h43, 6 km de l'arrivée : Contador et Nibali à l'attaque. Les deux anciens vainqueurs du Tour passent à l'offensive dans cette dernière montée. Si le vainqueur des Tours 2007 et 2009 est rapidement repris, le tenant du titre, lui, réussit à prendre quelques longueurs. Mais Richie Porte veille au grain...

16h39, 7 km de l'arrivée : Barguil en difficulté, Pinot avec les "grands". Le deuxième Français du classement général, 9e ce matin, perd quelques longueurs sur le groupe des favoris. Pinot, en souffrance ces derniers jours - et même depuis la 2e étape -, figure aux côtés du maillot jaune. Belle surprise.

16h36, 8 km de l'arrivée : Rodriguez dépose Kwiatkowski. Le coureur de la Katusha a placé une "mine" et a réussi à revenir très rapidement sur le champion du monde. Fuglsang et surtout Bardet n'ont pas réussi à le suivre. "Purito" semble bien parti pour sa deuxième victoire d'étape sur ce Tour.

16h32, 9 km de l'arrivée : les Tinkoff "vissent", Gallopin "saute". Les équipiers d'Alberto Contador, dont le vainqueur de mercredi, Rafal Majka, accélèrent l'allure en tête du groupe maillot jaune. Le premier coureur français du classement général, Tony Gallopin (Lotto-Soudal), en fait les frais...

16h28, 10 km de l'arrivée : un trio derrière Kwiatkowski. Sous l'impulsion de Joachim Rodriguez, vainqueur au Mur de Huy, un groupe de trois coureurs se forme derrière Kwiatkowski. Outre "Purito", Fuglsang et Bardet sont les deux autres hommes dans cette course à la victoire d'étape.

16h18, 13 km de l'arrivée : Kwiatkowski seul en tête. Comme attendu, le champion du monde a lâché Vanmarcke, plus à l'aise sur les classiques du printemps. Le coureur de l'équipe Etixx dispose toujours d'une minute et trente secondes sur le groupe Chérel-Bardet-Sicard. Pas sûr que ce soit suffisant...

16h01, 21 km de l'arrivée : Le Plateau de Beille en approche pour la tête. Les deux coureurs de tête, qui roulent sous la pluie, sont à cinq kilomètres du pied du Plateau de Beille, qui concentre les plus forts pourcentages de cette montée de près de 16 kilomètres. Pour les membres du groupe de poursuite comme pour les favoris du Tour, il faudra peut-être attaquer très tôt pour forcer la décision.

15h50, 32 km de l'arrivée : le duo Kwiatkowski-Vanmarcke toujours en tête. Le Polonais et le Belge continuent de mener grand train en tête. Ils possèdent plus d'une minute d'avance sur un groupe de huit coureurs, qui comprend notamment le duo Bardet et Chérel. Le peloton, lui, est à plus de deux minutes.

15h46, 34 km de l'arrivée : temps apocalyptique à l'arrivée. La forte chaleur a laissé la place à la pluie et même à la... grêle sur la ligne d'arrivée de l'étape, au Plateau de Beille. Voilà qui promet un final d'étape dantesque...

15h28, 51 km de l'arrivée : le Premier Ministre en visite. Manuel Valls est sur la route du Tour aujourd'hui. "J'ai réussi à suivre le Tour de France depuis le début", a reconnu le Premier Ministre sur le site officiel de l'épreuve. "C'est totalement différent de l'année dernière, lorsque les coureurs français jouaient parmi les premiers rôles, mais c'était tout de même passionnant, avec tous ces changements de leader, et bien entendu la victoire d'Alexis Vuillermoz. Depuis avant-hier (mardi), la situation a évidemment changé avec le coup porté par Froome. C'est une petite déception, mais on attend encore que nos coureurs puissent s'exprimer. Il reste des occasions." A commencer par aujourd'hui puisque plusieurs d'entre eux, dont le duo d'AG2R Chérel et Bardet, mais aussi Romain Sicard, sont encore en course pour la gagne.

15h08, 58 km : Des attaques dans le groupe de contre. Barta puis Chérel passent à l'attaque dans le groupe de contre derrière les hommes de tête, qui ne sont plus que deux. L'Autrichien Preidler a lâché prise et seuls Kwiatkowski et Vanmarke restent en tête.

14h41, 70 km de l'arrivée : Trois hommes devant. Le Polonais Kwiatkowski, le Belge Vanmarcke et l'Autrichien Preidler ont pris la poudre d'escampette dans la vallée menant vers le Port de Lers, troisième difficulté de la journée. Ils possèdent une grosse minute d'avance sur leurs anciens compagnons.

14h20, 85 km de l'arrivée : Chérel fait exploser le groupe. Le coureur de l'équipe AG2R-La Mondiale accélère dans la descente et désorganise le groupe de tête. Il n'y a plus que quatorze coureurs devant, dont Chérel et Bardet. Chavanel et Riblon sont derrière.

14h03, 101 km de l'arrivée : la pluie sur la course. Compte-tenu des températures flirtant avec les 30°C, les fines gouttes de pluie qui tombent sur la route du Tour vont rafraîchir le peloton. Attention néanmoins dans la descente...

13h53, 105 km de l'arrivée : Et pendant ce temps-là... Alors que le peloton entame à son tour l'ascension du col de la Core, Lance Armstrong, lui, est sur la route du Tour, entre Muret et Rodez, l'étape que les coureurs effectueront vendredi, pour la lutte contre la leucémie. Et comme le montre nos confrères du Parisien, c'est la pause déjeuner pour l'ancien "boss" du Tour de France, vainqueur à sept reprises avant d'être déclassé pour usage de produits dopants.

13h45, 107 km de l'arrivée : des coureurs distancés... qui reviennent. Alors que les échappés sont actuellement dans l'ascension du col de la Core, plusieurs attaquants matinaux ont été distancés, dont un quatuor tricolore, avec Riblon, Roy, Ladagnous et Coquard. Un temps lâchés, ils sont revenus dans le groupe de tête.

13h20, 112 km de l'arrivée : les échappés vers le col de la Core. Le groupe de tête, qui a subi quelques soubresauts, conserve un bon matelas d'avance sur le peloton qui, depuis le pied du Portet d'Aspet, est sous le contrôle de l'équipe Sky du maillot jaune, Christopher Froome.

12h40, 140 km de l'arrivée : le peloton devant la stèle en hommage à Fabio Casartelli. Il y a 20 ans, le coureur italien Fabio Casartelli mourait dans la descente du col de Portet d'Aspet, versant que le peloton emprunte aujourd'hui en montée.

12h31, 143 km de l'arrivée : Fuglsang le mieux placé. Parmi les 22 coureurs de tête, le mieux placé au classement général est le Danois Jakob Fuglsang, qui figurait ce matin à la 18e place du classement général. Mais, avec 19'14" de retard sur Christopher Froome, il ne représente pas de danger pour le maillot jaune. Pour rappel, voici, avant le départ de cette étape, le Top 10 du classement général.

12h25, 145 km de l'arrivée : deux coureurs en "chasse-patate". L'Allemand Marcel Sieberg (Lotto-Soudal) et le Français Angelo Tulik (Europcar) sont à deux minutes des hommes de tête et quatre minutes devant le peloton. Autant dire que, s'ils ne se relèvent pas, ces deux-là risquent de passer pas mal de temps ensemble.

12h09, 155 km de l'arrivée : 22 coureurs dans le groupe de tête. C'est sans aucun doute la bonne échappée du jour : 22 coureurs ont pris place dans le groupe de tête, dont 11 Français. A noter que 15 équipes sont représentées devant, dont les quatre formations tricolores.

Composition du groupe de tête :

  • Romain Bardet (FRA/AG2R-La Mondiale)
  • Mikaël Chérel (FRA/AG2R-La Mondiale)
  • Christophe Riblon (FRA/AG2-La Mondiale)
  • Jakob Fuglsang (DAN/Astana)
  • Jan Barta (RTC/Bora-Argon)
  • Frédéric Brun (FRA/Bretagne Séché)
  • Anthony Delaplace (FRA/Bretagne Séché)
  • Daniel Navarro (ESP/Cofidis)
  • Michal Kwiatkowski (POL/Etixx-Quick Step)
  • Bryan Coquard (FRA/Europcar)
  • Romain Sicard (FRA/Europcar)
  • Matthieu Ladagnous (FRA/FDJ)
  • Jérémy Roy (FRA/FDJ)
  • Goerg Preidler (AUT/Giant-Shimano)
  • Sylvain Chavanel (FRA/IAM)
  • Jérôme Coppel (FRA/IAM)
  • Joaquim Rodriguez (ESP/Katusha)
  • Kristijan Durasek (CRO/Lampre)
  • Sepp Vanmarcke (BEL/Lotto-Jumbo)
  • Gorka Izagirre (ESP/Movistar)
  • Louis Meintjes (AFS-MTN-Qhubeka)

12h00, 161 km de l'arrivée : une échappée au long cours se dessine. Lieuwe Westra (Astana) et Bryan Coquard (Europcar) ont profité du sprint pour le maillot vert pour se faire la belle. Ils ont été rejoints par une vingtaine de coureurs. La composition précise du groupe de tête très vite !

11h50, 175 km de l'arrivée : Greipel au rendez-vous. Le sprinteur allemand répond aux attentes de ses coéquipiers et remporte ce sprint intermédiaire devant son compatriote John Degenkolb (Giant-Shimano) et son principal rival pour le maillot vert, le Slovaque Peter Sagan (Tinkoff-Saxo). Greipel, qui reste deux unités derrière Sagan au classement général par points, fête dignement un jour important pour lui...

11h35, 185 km de l'arrivée : le peloton vers le sprint intermédiaire. Les coureurs de l'équipe Lotto-Soudal sont à l'ouvrage en ce début d'étape. Ils entendent mettre leur leader, l'Allemand André Greipel, dans les meilleures conditions avant le sprint intermédiaire prévu au kilomètre 20.

11h18 : le départ réel donné. Les coureurs sont partis pour plus de six heures de souffrance sous le soleil (et peut-être la pluie) des Pyrénées...

11h10 : "L'Alpe d'Huez des Pyrénées". Pour beaucoup de coureurs, le Plateau de Beille, avec ses 15,8 kilomètres de montée à 7,9% de moyenne,  est considéré comme "L'Alpe d'Huez des Pyrénées". Il s'offre aux hommes forts : Lance Arsmtrong y a gagné deux fois (avant d'être déclassé). Alberto Contador, en 2007 - devant Michael Rasmussen -, et Marco Pantani, en 1998, l'ont également emporté l'année de leur victoire sur le Tour.

Contador devance Rasmussen au sommet du Plateau de Beille, en 2007 :

11h05 : le Plateau de Beille en vedette. Le programme des réjouissances de cette 12e étape : le col de Portet d'Aspet (2e catégorie), le col de la Core (1re catégorie), le Port de Lers (1re catégorie) et enfin, la montée finale vers le Plateau de Beille (hors catégorie).

"Fin des Pyrénées avec une étape faite pour les purs grimpeurs."

11h00 : le plein de suspense ? Après une 11e étape qui n'a vu aucun mouvement d'envergure parmi les favoris, on espère que les adversaires - mais en existent-ils encore ? - de Christopher Froome vont mettre à profit la topographie du jour pour tenter quelque chose. Avec quatre difficultés, il y a de quoi faire.