Tennis : Novak Djokovic plaide pour un syndicat des joueurs et pour une augmentation de rétributions

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Le Serbe Novak Djokovic plaide pour une meilleure rémunération des joueurs © ANDREJ ISAKOVIC / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
À l'occasion d'une réunion à Melbourne, Novak Djokovic a réclamé une augmentation des rétributions des joueurs qui ne touchent que 7% des revenus générés par les tournois.

Le Serbe Novak Djokovic a plaidé pour la création d'un syndicat des joueurs de tennis afin d'obtenir l'augmentation de leurs rétributions, selon divers journaux.

Une réunion au sommet. Le vainqueur de douze tournois du Grand Chelem, président du conseil des joueurs du circuit ATP, a pris la parole dans ce sens lors d'une réunion à Melbourne vendredi, à laquelle participaient entre autres Roger Federer, Rafael Nadal et Andy Murray.

Pour une augmentation des rétributions des joueurs. Selon le Times, il est monté à la tribune et a demandé à tous les non-joueurs de quitter la salle puis a fait venir un juriste spécialiste des questions salariales. Selon le Telegraph, Djokovic a souligné que les Grands Chelems ne reversaient que 7% de leurs revenus aux joueurs, un chiffre qu'il a comparé aux 50% du basket américain. Sa prise de parole est intervenue après que le directeur de l'Open d'Australie Craig Tiley a fait part d'un projet d'augmentation de la dotation, de 55 millions de dollars à 100 millions sur cinq ans (de 45 à 81 millions d'euros).

Une discussion sans lendemain ? Pour le Times, la création d'un syndicat serait une rupture avec le système actuel dans lequel l'ATP (Association des joueurs de tennis professionnels) représente en même temps les tournois et les joueurs. "C'était seulement une discussion, rien de plus. Je crois qu'il y a quelque chose à faire concernant les pourcentages", a dit le Sud-Africain Kevin Anderson, vice-président du conseil des joueurs de l'ATP, cité par la presse.

Rafael Nadal n'a pas voulu se laisser entraîner dans une polémique. "Tous les ans en Australie, on parle de quelque chose. Il y a toujours des questions qui se posent ici en Australie, n'est-ce pas ? On aura largement le temps d'en parler plus tard. C'est le moment de jouer au tennis et rien d'autre", a dit le n°1 mondial.