Italie-France : les Bleus piano, mais sano

Rentrée plutôt réussie pour les Bleus.
Rentrée plutôt réussie pour les Bleus. © ALBERTO PIZZOLI / AFP
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Pour leur premier match depuis l'Euro, les Bleus se sont contentés de l'essentiel face à l’Italie jeudi à Bari, en amical (3-1). Martial et Kurzawa ont ouvert leur compteur en Bleu.

On les avait quittés le 10 juillet, sur les coups de 23h30, les larmes aux yeux. Pour leur rentrée, jeudi face à l’Italie, en amical, les Bleus n'ont pas été exceptionnels, à l'image de la rencontre, mais ont fait respecter leur statut de vice-champion d'Europe en s'imposant sans trembler (3-1). Pas foufou, mais intéressant, à l'image de Layvin Kurzawa, auteur d'un but et d'une passe décisive pour son retour en équipe de France. L'objectif, c'est désormais la prochaine rencontre prévue au Bélarus, en éliminatoires du Mondial-2018, mardi. Revivez notre "Top" en direct, un classement non chronologique des moments forts de la rencontre.

Le tableau d’affichage

ITALIE 1-3 FRANCE (Au Stade San Nicola, à Bari) 

  • But de Martial (17e)
  • But de Pellè (21e)
  • But de Giroud (28e)
  • But de Kurzawa (81e)

1. Martial, élève sérieux. Auteur d'un Euro en demi-teinte, Anthony Martial a bien révisé son carnet de vacances pour se redonner l'image du bon élève qu'on lui connaissait. Lancé par Paul Pogba, le Red Devil a parfaitement profité du mauvais alignement - ça arrive - de la défense italienne pour s'en aller ouvrir son pied - et son compteur-but en Bleu - dans le plus grand des calmes. Buffon, toute légende qu'il est, a été contraint de s'incliner pour la première fois de la rencontre (17e).

2. Pellè, pas l'temps de cogiter. Pellè, meilleur buteur de la Squadra Azzura lors de l'Euro, a mis moins de deux minutes à se signaler, d'une reprise de volée qui fuyait le cadre en tout début de partie. Mais la deuxième a été la bonne pour le plus Chinois des attaquants italiens. La faute au très bon débordement d'Eder - encore un ! - qui a parfaitement servi son coéquipier. Après un pivot, Pellè reprenait et égalisait (21e). Après un pivot, Mandanda chutait, scotché sur sa ligne.

3. Giroud, reprise réussie. La France non plus, n'a pas mis longtemps à réagir. D'un beau geste d'attaquant et sans même un regard vers les cages, le N°9 des Bleus, servi de la tête par Kurzawa, reprenait le cuir d'une volée du gauche croisée (28e). En moins de trente minutes, la Nazionale avait déjà pris autant de buts que lors de l'Euro tout entier. 

4. Kurzawa, pas si gauche. De retour en Bleu après deux ans d'absence, le Parisien a lui aussi marqué son premier but chez les grands (pour trois sélections). Après un bel appel sur la gauche de la surface, le successeur d'Evra a éclairé de sa malice une deuxième période bien triste à regarder, en faisant mine de centrer. Le plus jeune gardien la Nazionale, Donnarumma, 17 ans et demi, y a cru lui aussi. Sauf que le centre était en fait un tir (81e). Une passe dé, un but, le Franco-Polonais se souviendra longtemps de ce match. Nous, par contre...

4. Dembélé déboule. Autre éclaircie dans ce deuxième acte qui a cruellement manqué de tempo : la première apparition en Bleu d'Ousmane Dembélé, à la 63e minute, lui qui ne compte que 32 matches en professionnel dans toute sa carrière. Rafraîchissant, bien que le joueur de Dortmund n'ait pas eu grand chose à se mettre sous la dent.

5. L'émotion avant le jeu. À la demande de la fédération italienne de football, une minute de silence a été observée juste avant le coup d'envoi, en hommage aux 291 victimes du séisme qui a frappé le centre-est du pays, il y a huit jours.

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6. Pogba et La Marseillaise sifflés. Dès que l'hymne français a commencé à retentir, de nombreux sifflets ont surgi des tribunes du stade San Nicola, avant qu'ils ne soient recouverts par des applaudissements lancés par... les joueurs de la Squadra eux-mêmes. Pendant le match, c'est Paul Pogba qui a été la cible des tifosi, qui ont semble-t-il mal digéré son départ d'Italie et de la Juve direction Manchester United cet été. Avec deux passes décisives, "Pogboom" leur a répondu de la plus élégante des manières.

7. Assistance vidéo, première. Pour la toute première lors d’un match international, l’arbitrage vidéo a été testé pendant de la rencontre. Sans vraiment qu'on ne s'en rende compte, puisqu'il n'était de toute façon pas question pour l'arbitre d'arrêter le match pour regarder des ralentis... Finalement, lui seul sait quand la vidéo a été utilisée. Lui, et son assistant, planqué dans un bus, à proximité du stade.