Rugby : la Fédération française met fin au projet de Grand Stade

Première décision de Bernard Laporte à la tête de la FFF : annuler le chantier du grand stade
Première décision de Bernard Laporte à la tête de la FFF : annuler le chantier du grand stade © FRANCK FIFE / AFP
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avec AFP , modifié à
Le stade de 82.000 places voulu par l'ancienne équipe dirigeante de la Fédération française de rugby ne verra pas le jour. 

Bernard Laporte a pris sa première décision forte à la tête de la Fédération française de rugby. Le nouveau président de la FFR a annoncé mercredi avoir fait voter par le comité directeur de l'institution l'arrêt du projet de Grand Stade que souhaitait construire dans l'Essonne l'ancienne équipe dirigeante de la Fédération.

"Le comité directeur a validé l'arrêt définitif du projet du Grand Stade", a déclaré Laporte à la presse à Marcoussis. Laporte, élu le 3 décembre face au président sortant Pierre Camou, avait promis pendant sa campagne de mettre fin à ce projet de construire à Ris-Orangis un stade ultra-moderne de 82.000 places, dont la FFR aurait été propriétaire.

Une facture de près de 12 millions d'euros pour la FFR. Selon le premier vice-président de la FFR Serge Simon, les juristes de la nouvelle équipe ont évalué à 450.000 euros le montant maximum qu'aura à payer l'institution pour rompre le contrat constructeur signé avec le groupement Ibelys.

Serge Blanco, chargé du projet par l'ancienne équipe, a indiqué mercredi lors du comité directeur que la FFR n'aurait rien à débourser, a fait savoir Laporte. Blanco a aussi demandé un report du vote mettant fin au projet, ce qu'a donc refusé le comité directeur. La facture totale pour la FFR depuis 2010 et les premières études devrait avoisiner les 12 millions d'euros, avait indiqué la semaine dernière une source proche de l'ancienne équipe.