Roland-Garros - Mladenovic n'a "jamais rien partagé en dehors du tennis" avec Garcia

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Kristina Mladenovic et Caroline Garcia sont en froid depuis 2016. © AL BELLO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Kristina Mladenovic a profité d'une chronique pour revenir sur sa "rupture tennistique" avec Caroline Garcia, affirmant qu'elles n'étaient guère proches en dehors du terrain.

Kristina Mladenovic a affirmé lundi dans une chronique qu'elle n'avait "jamais rien partagé en dehors du tennis" avec son ex-partenaire de double Caroline Garcia, avec laquelle elle est en froid depuis leur séparation fin 2016.

"Nous n'avons jamais rien partagé". "Je ne sais pas si les gens se rendent compte que, oui, nous avons eu une carrière extraordinairement fructueuse en double, mais qu'en dehors du tennis nous n'avons jamais rien partagé", a dit la Française dans cette chronique donnée au site internet Sport360, basé aux Émirats arabes unis (Mladenovic réside à Dubaï). "Nous étions totalement différentes et nous n'unissions nos forces que pendant les matches, même pas pendant les entraînements et très rarement à l'échauffement, parce que nous étions toutes les deux concentrées sur nos simples", a-t-elle ajouté.

"Nous n'allions jamais dîner ensemble ni faire du shopping parce que nos centres d'intérêt sont très différents. Mais ça ne nous a pas empêchées d'obtenir de bons résultats car nous formions une grande équipe", a dit la Nordiste, vainqueur du double de Roland-Garros en 2016 avec la Lyonnaise. "Donc je n'ai pas perdu grand-chose parce que ce n'est pas comme si elle était ma meilleure amie à laquelle je disais tout", a-t-elle ajouté.

"Elle n'a pas eu le courage de me parler en face". Mladenovic reproche à Garcia - qui affronte lundi Alizée Cornet, avec qui elle est également en froid, en huitième de finale à Roland-Garros - de lui avoir annoncé sa décision de ne plus jouer le double avec elle par un "simple SMS". "Elle n'a pas eu le courage ou les valeurs humaines de venir m'en parler en face", a-t-elle dit. "Désormais, il n'y a plus de drame. Elle fait ses trucs, je fais les miens et voilà. Je ne l'ai pas vue, nous nous ne parlons pas tellement, nous en restons à nos habitudes et à nos boulots", a-t-elle conclu.