Roland-Garros écrasé par la chaleur

Tsonga à Roland-Garros 2015 (1280x640) Patrick KOVARIK/AFP
Jo-Wilfried Tsonga a hésité plusieurs fois entre mettre la casquette ou ne pas la mettre. © Patrick KOVARIK/AFP
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, à Roland-Garros , modifié à
40° A L'OMBRE - La demi-finale entre Tsonga et Wawrinka s'est disputée sous une intense chaleur.

Roland-Garros est passé en quelques heures de la fraîcheur printanière à la "canicule" estivale. Le thermomètre dépassait en effet allégrement les 30°C quand Jo-Wilfried Tsonga et Stan Wawrinka sont entrés sur le court Philippe-Chatrier pour y disputer leur demi-finale, vendredi, à 13h. Le Français, qui avait émis le souhait de jouer en premier, avait pris ses dispositions : il a ainsi débuté la rencontre avec une casquette… dont il s'est rapidement débarrassée ! Le Manceau l'a remise en fin de deuxième set, le temps de… deux points. On l'a vu également s'agacer d'un poignet éponge qui n'essuyait visiblement plus grand-chose… A l'issue de la deuxième manche, Wawrinka et Tsonga ont rejoint de concert les vestiaires, sans doute pour se rafraîchir et y changer de polo. 

Des tribunes parfois clairsemées. Si, pour les joueurs, cet après-midi de vendredi marque le début des très fortes chaleurs, c'est le cas aussi pour le public, qui a pris d'assaut les points d'eau du stade dès la mi-journée. Cela explique aussi peut-être pourquoi les tribunes du court Philippe-Chatrier ont mis de longues minutes à se remplir, malgré la qualité de l'affiche et la présence d'un Français sur le court.

L'heure du déjeuner y est peut-être aussi pour quelque chose. Après la deuxième manche, on a vu également les tribunes se vider, notamment la présidentielle, avant de voir les spectateurs revenir avec des boissons ou des fruits frais. Et bien évidemment, avec l'indispensable couvre-chef, casquette ou chapeau.

Messages de prévention. Afin d'éviter tout malaise ou toute insolation - l'organisation du tournoi n'a pas besoin de ça après les incidents du selfie avec Roger Federer et la chute d'un élément métallique lors de Tsonga-Nishikori -, les panneaux du stade invitaient les spectateurs à se protéger du soleil et à s'hydrater. S'ils suivent ses conseils, on peut penser qu'ils vont facilement récupérer de leur après-midi ensoleillée. En revanche, pour le vainqueur de cette demi-finale, les quelques heures passées sous le cagnard vendredi pourraient se payer cher, dimanche, lors de la finale face au vainqueur de la demi-finale entre Novak Djokovic et Andy Murray qui, eux, vont évoluer sous une température moins élevée en fin d'après-midi.

>> Au fait, que deviennent les 60.000 balles de tennis utilisées à Roland-Garros ? La réponse en vidéo : 


VIDEO - Roland-Garros : que deviennent les 60...par Europe1fr