Quand un spectateur de "Y a pas péno !" tente de contredire Didier Roustan

Didier Roustan, Europe 1, 1280
Didier Roustan a répondu a un spectateur qui le contredisait. © Europe 1
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G.D.
Au cours d'une émission spéciale en public de "Y a pas péno !", jeudi, sur Europe 1, un spectateur a pris la parole pour contredire Didier Roustan. Mais ce dernier était sûr de lui…

Il ne faut pas contredire Didier Roustan. À l'occasion d'une émission spéciale en public de Y a pas péno ! sur Europe 1, jeudi, avant le derby breton entre Rennes et Guingamp prévu dimanche, Didier Roustan s'est remémoré une anecdote survenue lors de la finale de la Coupe de France en 1971.

Une partie de pétanque avec des artichauts. La rencontre opposait le Stade rennais à l'Olympique lyonnais à Colombes. Mécontents des décisions arbitrales, les supporters bretons avaient envoyé des artichauts sur le terrain. Marcel Aubour, le gardien rennais de l'époque, en avait profité pour jouer à la pétanque avec ces artichauts, afin de détendre l'atmosphère.

"Monsieur Roustan ! Ce n'était pas en finale à Colombes". Mais à peine Didier Roustan avait-il terminé de raconter cette histoire qu'il a été interpellé par une personne présente dans le public. "Monsieur Roustan ! Ce n'était pas en finale à Colombes mais au Roazhon Park, qui ne s'appelait pas encore Roazhon Park à l'époque, en demi-finales !", lance alors ce spectateur, sûr de lui.

"J'y étais !" "Pas du tout monsieur. C'était en finale ! Je suis désolé, c'était en finale", répond alors le journaliste, tout aussi certain de ses dires. "J'y étais en finale !", insiste le spectateur. La réponse de Didier Roustan ne se fait pas attendre : "Mais moi aussi, j'y étais ! En demi-finale, ils (les Rennais) avaient éliminé la grande équipe de l'OM aux tirs au but."

"Est-ce qu'on peut appeler la sécurité ?" Julien Cazarre n'a rien manqué de la scène et en a profité pour réagir à sa façon, avec humour : "Est-ce qu'on peut appeler la sécurité pour virer ce fauteur de trouble qui met en défaut la légende de Y a pas péno !" L'histoire retiendra que c'est bien Didier Roustan qui avait raison, comme le raconte Marcel Aubour lui-même dans la vidéo ci-dessous…