PSG : Serge Aurier absent contre Arsenal pour "visa retiré" par les autorités britanniques

Serge Aurier ne fait pas partie du groupe parisien qui affrontera Arsenal mercredi.
Serge Aurier ne fait pas partie du groupe parisien qui affrontera Arsenal mercredi. © MIGUEL MEDINA / AFP
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avec AFP , modifié à
La décision du ministère de l'Intérieur britannique est motivée par la condamnation du latéral ivoirien à deux mois de prison pour violences contre un policier, en septembre.

Le défenseur ivoirien du Paris Saint-Germain, Serge Aurier, a été privé de son visa d'entrée au Royaume-Uni, "retiré par le ministère de l'intérieur britannique" et ne fait donc pas partie du groupe convoqué par l'entraîneur Unai Emery pour affronter Arsenal en Ligue des champions mercredi (20h45), a dénoncé le PSG mardi.

Condamnation en septembre. Selon le club parisien, les autorités britanniques s'appuient "sur la récente condamnation en justice de Serge Aurier" pour "justifier" cette décision. Le latéral ivoirien a été condamné le 26 septembre à deux mois de prison pour violences contre un policier lors d'un contrôle à la sortie d'une boîte de nuit parisienne le 30 mai. Condamnation dont il a fait appel.

Visa retiré. "Dans un premier temps, les autorités britanniques, après audition du joueur le 18 octobre et analyse de tous les documents demandés, avaient accordé un visa d'entrée sur le territoire du Royaume-Uni, dès le 21 octobre, au défenseur international ivoirien", écrit le club parisien dans un communiqué sur son site. "Le 16 novembre, ce visa a été retiré par le Ministère de l'Intérieur britannique", poursuit-il, en affirmant que "cette condamnation, ainsi que l'appel interjeté par le joueur (et son effet suspensif), avaient été portées dès l'ouverture du dossier par le club à la connaissance des autorités britanniques, et ce en toute transparence".

Volte-face. Le PSG, qui joue mercredi un match crucial pour tenter de s'offrir la première place du groupe A de la phase de poules de Ligue des Champions, a encore dénoncé une "volte-face très difficilement compréhensible au regard du droit européen".