Pourquoi Nice, après le PSG, est la plus belle équipe de Ligue 1

Hatem Ben Arfa vient féliciter Valère Germain, seul buteur de la rencontre face à l'OM, début novembre (1-0).
Hatem Ben Arfa vient féliciter Valère Germain, seul buteur de la rencontre face à l'OM, début novembre (1-0). © Bertrand LANGLOIS/AFP
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Les Niçois, impressionnants depuis le début de la saison, reçoivent le PSG, vendredi soir pour le compte de la 17e journée.

Des dribbles déroutants, de la vitesse, un jeu technique et léché : depuis le début de la saison, l'OGC Nice ravit ses supporters. Les Niçois, surprenants cinquièmes de Ligue 1, reçoivent vendredi soir l'ogre Paris Saint-Germain en ouverture de la 17e journée. Depuis le début de la saison, les hommes de Claude Puel ont étonné les observateurs par leur panache et leur puissance offensive, qui en fait la deuxième meilleure attaque du championnat, derrière les intouchables leaders parisiens. Europe 1 vous explique pourquoi l'OGC Nice est, derrière le PSG, la plus belle équipe de Ligue 1.

Une attaque de feu. Les chiffres le prouvent : le "Gym" fait le spectacle cette saison. Avec 30 buts, les hommes de Claude Puel possèdent ainsi la deuxième meilleure attaque du championnat. Avec respectivement 7 et 6 buts chacun, le duo d'attaque Hatem Ben Arfa-Valère Germain carbure même à plein régime, martyrisant les défenses de Ligue 1 par leur vitesse et leur technique.

Principales "victimes" de ces jeunes niçois plein d'insouciance : les grosses cylindrées du championnat. Les Niçois ont d'abord fait exploser Saint-Etienne, à Geoffroy-Guichard, (4-1), avant de récidiver, sur le même score, une semaine plus tard, à Rennes. Les "Aiglons" ont également terrassé les Lyonnais (3-0), à l'Allianz Riviera, après une rencontre impressionnante de maîtrise, fin novembre. Seule ombre au tableau : les mauvais résultats de l'OGC Nice face aux équipes réputées plus faibles, comme leurs défaites contre le Gazélec d'Ajaccio (3-1), ou encore il y a dix jours à Toulouse (2-0).  

Un jeu technique et plaisant. Pour expliquer la difficulté niçoise face aux formations du haut de tableau, il faut analyser le jeu déployé par les hommes de Claude Puel. L'entraîneur niçois, violemment critiqué par les médias et les supporters la saison dernière, a transformé une équipe sans âme et créativité en une formation joueuse et spectaculaire. Le "Gym" base d'abord son jeu sur une impressionnante maîtrise technique.

Symboles de ces principes offensifs : le jeune trio de l'entrejeu. Le milieu défensif Nampalys Mendy, 23 ans, régale par son activité et ses capacités à la récupération. A ses côtés, l'étonnant Vincent Koziello, 20 ans et son visage de premier de la classe, a déjà inscrit deux buts en championnat et fait preuve d'une belle maturité technique et tactique.  Dernier maillon de cette belle mécanique, Jean-Michel Seri, Ivoirien de 24 ans, déjà auteur de quatre passes décisives depuis le début de la saison.

Ben Arfa, le facteur X. Mais le plus beau porte-étendard de cette belle formation niçoise, c'est bien évidemment Hatem Ben Arfa. L'ancien Lyonnais a régalé les amateurs de foot avec ses dribbles fulgurants, sa technique hors du commun et des buts estampillés "playstation". Le petit prodige a enfin grandi, au point d'être rappelé par Didier Deschamps en équipe de France. Il sera l'atout offensif numéro 1 de l'OGC Nice, et le principal danger pour la défense du PSG.

Pour ne rien gâcher, Hatem Ben Arfa affiche un bilan particulièrement flatteur contre les Parisiens. Que ce soit avec Lyon ou Marseille, il a toujours battu le club de la capitale, en cinq confrontations. Mais à cette époque, le PSG ne comptait ni Ibrahimovic, ni Di Maria, ni Thiago Silva dans ses rangs. Il faudra un Ben Arfa au sommet de son art pour battre ces Parisiens-là, la meilleure équipe, et de loin, du championnat de France.