Un milliard promis au meilleur pronostiqueur du basket universitaire américain

Le milliardaire Warren Buffet a peu de chance de devoir débourser un milliard de dollars.
Le milliardaire Warren Buffet a peu de chance de devoir débourser un milliard de dollars. © REUTERS
  • Copié
Damien Brunon , modifié à
Le magnat américain Warren Buffet, qui payera la somme, ne prend pas de risque. Il est quasiment impossible de trouver tous les résultats.

Voilà qui devrait attirer l’attention de bon nombre de parieurs sportifs. Le magnat américain Warren Buffet et l’entreprise de prêt de Détroit Quicken Loans ont promis un milliard de dollars à celui qui pronostiquerait le tableau final de la saison universitaire de basket, le “NCAA perfect bracket”.

Concrètement, l’idée est de deviner, avant le début des matchs, quelles équipes vont gagner leurs matchs pour accéder aux tours suivants. Celui qui trouvera avant le 18 mars le tableau final aura gagné. Il recevra 25 millions de dollars pendant 40 ans ou 500 millions d’un coup.

Quasiment impossible. Dit comme cela, ça paraît facile, pourtant, trouver la combinaison gagnante est quasiment impossible. Selon Jeffrey Bergen, un mathématicien interrogé par le New York Times, pour quelqu’un qui parierait au hasard, il y a une chance sur plus de neuf quintillions d’obtenir le bon résultat, soit un neuf et 18 zéros après. Pour ceux qui connaissent le basket, le mathématicien estime que le chiffre tombe à une chance sur 128 milliards. Selon lui, Warren Buffet “ne devrait donc pas avoir de problème de sommeil”.

Un pari populaire. Un “perfect bracket” n’a d’ailleurs jamais été enregistré dans l’histoire. Pourtant le fait de parier précisément sur cette compétition est très populaire aux Etats-Unis. Chaque année, des dizaines de millions de paris sont enregistrés. Il faut dire que la compétition universitaire de basket est particulière puisque les playoffs se jouent en un seul match gagnant, une exception dans le sport outre-atlantique.

En moyenne, seulement 1% des parieurs arrivent à prédire ne serait-ce que les équipes qui passent le premier tour. En 2010, Alex Herrman, un étudiant autiste de 17 ans, avait réussi à prédire les deux premiers tours. Une performance saluée par la presse alors qu’il avait une chance sur plus de 13 millions de trouver la combinaison.

sur le même sujet, sujet,

NBA - Noah, des paroles et des actes

NBA - Obama salue le Miami Heat

SPORT - Parker s'excuse pour sa quenelle

VIDEO - Dennis Rodman retourne voir son"ami" Kim