Les corps des cyclistes sont mis à rude épreuve sur cette portion de 2,4 kilomètres. 1:20
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Axel May, édité par D.G. , modifié à
La portion pavée est particulièrement redoutée par les cyclistes. "C’est le genre d’épreuve que l’on ne peut faire qu’une fois dans l’année", selon le directeur de la course.

Les 2,4 kilomètres de la Trouée d'Arenberg fête cette année leurs 50 ans dans l'Enfer du nord. Il s'agit là d'une portion particulièrement redoutée. "Ça fait mal aux mains, aux fesses, aux pieds, aux chevilles", reconnait Thierry Gouvenou, directeur de la course et ancien coureur. "C’est le genre d’épreuve que l’on ne peut faire qu’une fois dans l’année." "Il faut débrancher le cerveau pour entrer dans cette rue d’Arenberg qui est quand même assez terrifiante", poursuit-il. 

Portion piégeuse. Cette portion est parfois piégeuse pour les cyclistes, les chutes étant nombreuses. Il faut également prendre en compte le public. Quelque 20.000 personnes sont présentes sur cette portion du parcours.

Forçats de la route. "Le secteur de la Trouée d’Arenberg est vraiment, objectivement, sur la qualité du pavage, le secteur le plus dur de Paris-Roubaix", estime François Doulcier, président de l’association des amis de Paris-Roubaix. "On peut perdre la course à cet endroit-là. Les leaders déboulent à 60km/h et ils finissent entre 35 et 40km/h." Et après la trouée, les forçats de la route n’en ont pas encore fini. Il reste encore plus de 90 kilomètres à parcourir avant d’atteindre le vélodrome de Roubaix.