Paris devient champion de France de volley

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À voir la différence entre les deux équipes, on se demande comment Sète a pu battre deux fois Paris avant le rendez-vous décisif de samedi. © John MACDOUGALL / AFP
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avec AFP , modifié à
Paris est devenu champion de France de volley-ball samedi en battant Sète 3 à 0.

Le Paris Volley est redevenu champion de France, sept ans après son dernier titre, en surclassant Sète, pourtant dominateur lors de la saison régulière, 3 à 0 en finale (25-20, 28-26, 25-23) samedi au stade Pierre-de-Coubertin. C'est le huitième sacre de Paris, qui avait régné lors de deux quadruplés, de 2000 à 2003 puis de 2006 à 2009. Le club égale ainsi le record de l'AS Cannes. 

Éliminer les Tourangeaux. "Enfin !", a lâché l'entraîneur Dorian Rougeyron, battu lors des trois dernières finales par Tours, quadruple tenant du titre. Plus que samedi, le tournant de la saison a eu lieu en demies, lorsque les Parisiens sont allés éliminer les Tourangeaux dans leur salle, 3 à 0 déjà, lors de la "belle". "Depuis le début des play-offs, on est en mode rouleau-compresseur", a commenté Rougeyron, dont l'équipe n'avait fini que sixième de la saison régulière. "On a toujours su que nous avions un gros potentiel individuel, mais on a longtemps eu du mal à jouer en équipe. C'est ce que nous avons su faire en play-offs. Ce soir, c'était notre meilleur match de la saison", a ajouté l'attaquant canadien Nicholas Hoag, MVP du match (14 points).

Paris mène le jeu. À voir la différence entre les deux équipes, on se demande comment Sète a pu battre deux fois Paris avant le rendez-vous décisif de samedi. Plus complet, meilleurs dans le secteur service-réception, mais aussi à l'attaque et au contre, les joueurs de la capitale ont dominé de la tête et des épaules. Il n'y a qu'à la fin de la deuxième manche, lorsque Sète a sauvé trois balles de set d'affilée de 21-24 à 24-24, qu'on a pu croire à un renversement de situation. Mais les Parisiens ont fini par conclure à leur sixième occasion. Les Sétois avaient compris qu'ils ne pourraient rien faire.