NBA : Tony Parker ne revendiquera pas un statut de titulaire à son retour de blessure

"Je veux retrouver le niveau de jeu que j'avais quand je me suis blessé", a expliqué Tony Parker.
"Je veux retrouver le niveau de jeu que j'avais quand je me suis blessé", a expliqué Tony Parker. © RONALD MARTINEZ
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avec AFP
Le meneur français, envoyé en ligue de développement par sa franchise pour reprendre du rythme, espère faire son retour en NBA fin novembre.

Le meneur français de San Antonio Tony Parker, victime d'une rupture du tendon du quadriceps gauche en mai, ne revendiquera pas un statut de titulaire lorsqu'il fera son retour dans le Championnat NBA, fin novembre espère-t-il, a-t-il confié vendredi.

Envoyé en ligue de développement. "Pour mon retour (en compétition), je vise fin novembre, je n'ai pas une date à l'esprit en particulier", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse des Austin Spurs, l'équipe du Championnat de développement de la NBA, où les Spurs l'ont envoyé pour reprendre le rythme de la compétition.

Malgré son impressionnant palmarès (quatre titres NBA) et son expérience (16 saisons), Parker, 35 ans, ne considère pas que son retour dans le cinq majeur des Spurs de San Antonio va de soi. "Ce n'est pas moi qui vais décider, c'est le boulot de 'Pop' (Gregg Popovich, l'entraîneur de San Antonio, ndlr), mon boulot est de rejouer et de tenter d'aider l'équipe", a-t-il confié.

Dejounte Murray assure l'intérim. En son absence, Dejounte Murray, 21 ans, a pris ses aises au poste de meneur depuis le début de la saison : il tourne à des moyennes de 10 points, 8 rebonds et 4,3 passes décisives par match. "Je suis content pour lui, il a travaillé dur pour en arriver là et a su saisir sa chance, il peut nous aider", a insisté "TP".

"Je me sens bien, il n'y a pas eu de contretemps, je travaille sur mon endurance et sur le renforcement de ma jambe (...) Je veux retrouver le niveau de jeu que j'avais quand je me suis blessé", a-t-il expliqué. Parker, opéré début mai, a repris l'entraînement avec des confrontations à cinq contre cinq et ne ressent aucune appréhension ou gêne. "Mon état d'esprit est que si je me blesse à nouveau, tant pis, c'est quelque chose que je ne contrôle pas, je n'ai pas peur de cela", a-t-il conclu.