L'histoire incroyable du supporter auto-stoppeur

Il n'est pas rare de croiser des supporters tatoués à l’effigie de leur équipe favorite dans les travées du stade Bollaert de Lens.
Il n'est pas rare de croiser des supporters tatoués à l’effigie de leur équipe favorite dans les travées du stade Bollaert de Lens. © Maxppp
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Damien Brunon , modifié à
En quinze ans, le supporter lensois a fait plus de 300 déplacements partout en Europe en attendant au bord de la route.

Dans le monde du football, la réputation des supporters est souvent proportionnel au nombre de déplacement qu'ils ont fait pour leur équipe. Fred de Liévin, plus connu sous le surnom de FDL, a fêté son 300ème déplacement au mois de décembre avec l'équipe de son coeur, le Racing Club de Lens rapporte La Voix du Nord.

Pendant quinze ans, il a profité de la générosité des conducteurs pour le mener à bon port et n'est arrivé que deux fois en retard pour l'heure du match. "On peut aller partout. Tois éléments suffisent : un bout de carton, un bon marqueur, une bonne connaissance de la géographie", explique celui qui est allé jusqu'au Portugal ou en Roumanie à l'époque où son équipe se battait dans les compétitions européennes.

Des souvenirs plein la besace. Parfois les choses tournent bien et le supporter est pris en voiture rapidement, mais ça lui est arrivé d'attendre aussi plus de dix heures au bord de la route. Certains rencontres peuvent aussi ne pas se dérouler comme prévu. "Avec un ami, on a été pris par un conducteur allemand. Avec la barrière de la langue, le mec a peut-être pensé qu'on se foutait de lui. Et, d'un coup, il a sorti un flingue !", raconte le nordiste au quotidien régional.

Une expérience malheureuse qui ne gâche pas les aventures, parfois rocambolesque, et les découvertes faites pendant toutes ces années. Il faut dire que FDL n'a peur de rien : il lui est déjà arrivé d'être pris en zodiac pour traverser la Méditerranée entre Bastia et Marseille.