Le nouveau défi de Tony Parker

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Julien Froment avec N.R. , modifié à
NBA - Le meneur des San Antonio Spurs entame sa 13ème saison avec beaucoup d’ambition.

Il avait quitté le Texas en mai dernier, frustré d’avoir loupé de peu une quatrième couronne, face au Miami Heat de LeBron James (défaites lors des finales NBA 4 succès à 3). Ragaillardi par son sacre européen avec l’équipe de France, cet été, en Slovénie, Tony Parker est à bloc à l’aube de la saison 2013-2014, qui débute mardi.

Parker qui va au panier (930x1240)

Objectif : une 4ème bague NBA. Parker, qui entame à 31 ans sa 13e saison NBA, reste ambitieux. "Je veux gagner un titre, j’en veux toujours plus", martèle-t-il dans un entretien au quotidien L’Equipe. Classé quatrième meilleur joueur de la NBA par le magazine sportif américain de référence, Sports Illustrated, derrière LeBron James (Miami), Kevin Durant (Oklahoma City) et Chris Paul (LA Clippers), Tony Parker est un "joueur qui a toujours faim", rappelle au micro Europe 1 Patrick Beesley, directeur technique national de la Fédération française de Basket. Et d’ajouter : "il se créé des challenges lui-même et il est capable de rebondir très vite. Il a déjà tourné la page de l’Euro, sa volonté est de maintenir les Spurs au sommet et décrocher une nouvelle bague."

Les 10 plus belles actions de Parker l’an passé :

Parker lève le pouce (930x1240)

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Un potentiel de MVP ? Avec une moyenne de 20,3 points et 7,6 passes en saison régulière l’an passé, "TP" pourrait même viser le titre de MVP (pour "most valuable player", meilleur joueur ndlr), détenu depuis deux saisons par l’ailier du Heat, LeBron James. Mais le Français balaie cette ambition personnelle d’un revers de main. "Ce n’est pas ma motivation. Moi, je veux faire gagner mon équipe, c’est ce qui prime", affirme-t-il encore dans les colonnes de L’Equipe. "Après, les honneurs individuels viennent d’eux-mêmes." Cette philosophie n’étonne pas du tout l’entraîneur du Paris-Levallois, Gregor Beugnot, joint par Europe 1. Ce dernier ne le voit d’ailleurs pas remporter le titre de MVP cette saison, mais "il peut être MVP sur les play-offs, les finales, ou sur une journée, ça c’est évident. Sur l’ensemble du championnat, il est capable de faire briller ses coéquipiers et de faire abstraction de ses qualités intrinsèques."

Déjà triples champions NBA (2003, 2005 et 2007) avec Parker à la mène, les Spurs ont encore une belle carte à jouer cette année, dans une conférence Ouest affaiblie. "Tony a prouvé aux Etats-Unis qu’il pouvait être parmi les meilleurs joueurs mondiaux. C’est quand même la référence et je ne suis pas persuadé que certains Américains pensent qu’il est français. Il joue avec des qualités de joueurs américains", souligne encore Greg Beugnot. Suiveurs comme grand public lui préfèrent encore régulièrement Chris Paul, devant lui au vote de la All-NBA Team ou du All-Star Game ces dernières saisons. Mais s'il est deux fois champion olympique avec les Etats-Unis, le meneur des Los Angeles Clippers ne compte aucun titre NBA. Et c'est aujourd'hui la plus grande différence avec Parker.