Greipel, gare au "Gorille" !

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TOUR - Le sprinteur allemand a remporté au sprint la 4e étape, marquée par une chute de Cavendish.

Le "gorille de Rostock". André Greipel, né en ex-RDA il y a 29 ans, est surnommé le "gorille de Rostock". Cela tient évidemment à son gabarit, massif (1,84 m, 75 kg), et à sa propension à jouer des coudes dans les sprints. Lundi, celui qui aime mettre des stickers de gorille sur le cadre de son vélo, avait fait deuxième derrière Mark Cavendish, lundi, à Tournai. Mercredi, le sprinteur de la Lotto-Belisol n'a laissé le soin à personne de l'emporter, grâce à un travail exemplaire de ses équipiers. "Je savais que si on suivait le plan fixé le matin, on avait une grosse chance de gagner", a reconnu Greipel. Le plan fixé ne prévoyait sans doute pas que Cavendish ne participerait pas au sprint. Le "Cav'" a en effet été pris dans une chute collective provoquée par Robert Hunter (Garmin-Sharp) à 2,5 kilomètres de l'arrivée.

Cavendish 04.07

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Le "Cav" à terre. Les cyclistes sont des durs au mal. Invité à donner des nouvelles de son coureur, Mark Cavendish, le responsable de l'équipe britannique Sky, Dave Brailsford, a indiqué : "il a perdu un peu de peau mais rien de grave". Rien de grave, non, mais le champion du monde a quand même bouclé cette quatrième étape à la 188e position, à plus de quatre minutes du vainqueur. Le coéquipier de Cavendish, Bernhard Eisel, a eu moins de chance : "Bernie a un trou au-dessus d'un œil, il lui faut des points de suture", a précisé Brailsford. "Mais il pourra repartir." Oui, définitivement, les cyclistes sont des durs au mal.

La classique de Chavanel. Comme tous les jours, Sylvain Chavanel est passé à l'offensive dans le final pour tenter de récupérer le maillot jaune de Fabian Cancellara (Radioshack-Nissan), qui possède sept secondes d'avance sur le champion de France du contre-la-montre. Cette fois, il était accompagné de deux coureurs, Samuel Dumoulin (Cofidis) et Wouter Poels (Vacansoleil). Mais, comme depuis le début de la semaine, le coureur de l'équipe Omega-Pharma Quick Step n'a pas réussi à faire aboutir son entreprise. Mais il va retenter, c'est sûr.

Voeckler 04.07

Voeckler attend que ça se passe. Thomas Voeckler (Europcar), victime d'une inflammation au genou droit, espère que les deux jours qui viennent, assez "tranquilles", lui permettront de récupérer avant d'aborder la montagne. "Disons que si ça n'empire pas demain (jeudi), ça voudra dire que c'est sur la bonne voie parce que je ne l'ai pas trop épargné (le genou droit) sur la fin", précise Voeckler, qui explique "avoir bien tiré dessus pour donner un coup de main à Pierrot (Rolland)". "Il y a eu tellement de revirements de situation pour l'instant que... C'est le statu quo." Un peu comme sur ce Tour 2012...