France-Espagne, qui connaît bien châtie bien ?

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avec Christophe Lamarre, à Herning, au Danemark , modifié à
HAND - L'équipe de France affronte la Roja, vendredi soir, en demi-finales de l'Euro.

C'est un adversaire particulier que l'équipe de France va retrouver vendredi, à Herning, en demi-finales de l'Euro : l'Espagne. C'est face à la Roja que les Bleus ont décroché le premier titre de leur période de domination sans partage, à Zurich (31-23), en 2006.  Et c'est aussi contre l'Espagne qu'ils ont livré leur match le plus tendu sur la route de leur titre olympique, en 2012. En quarts de finale, la France l'avait en effet emporté sur un but à la dernière seconde de William Accambray.

Accambray délivre la France en 2012 :

Michaël Guigou (930x620)

"Sur la période, on a énervé beaucoup d'équipes, on en a frustré beaucoup", souligne l'ailier français Michaël Guigou au micro d'Europe 1. "Là, on va jouer une équipe d'Espagne qu'on a battue il y a un an et demi aux jeux Olympiques. Et c'est une équipe qui va avoir envie de se venger de tout ça." Depuis cette dernière confrontation, l'Espagne est devenue championne du monde, l'an dernier, chez elle. Et a prouvé qu'elle aussi était capable de se sublimer dans les grands rendez-vous.

Cinq joueurs espagnols jouent en France

"Je crois qu'à ce niveau-là, quand on voit que beaucoup de ses joueurs sont à Barcelone, l'expérience est aussi conséquente du côté espagnol, voire plus, car ils ont une équipe très stable depuis plusieurs années", estime le sélectionneur des Bleus, Claude Onesta. Sur les 16 joueurs de la sélection, près d'un tiers (5) évoluent au Barça, où ils côtoient deux piliers des Bleus : le pivot Cédric Sorhaindo et la star Nikola Karabatic.

Aujourd'hui, le club multisports catalan est le seul à résister à la crise qui touche la Liga espagnole, naguère championnat de référence en Europe. Pour les autres talents espagnols, il a fallu s'expatrier. Et c'est essentiellement en... France qu'ils ont trouvé refuge. Cinq joueurs de la sélection ibérique évoluent ainsi dans notre D1 : deux au PSG (Antonio Garcia et Jose Manuel Sierra), deux à Nantes (Jorge Marqueda et Valero Rivera) et un à Toulouse (Gonzalo Perez de Vargas). "Ils sont d'excellents joueurs de ballon et apportent une qualité de jeu qui manquait peut-être dans notre Championnat", relève dans L'Equipe Jérôme Fernandez, qui a évolué au Barça entre 2002 et 2008. Les Espagnols nous connaissent donc aussi bien que nous, nous les connaissons. Reste à savoir maintenant qui va châtier l'autre.

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