Formule 1 : Ferrari, à la recherche de la gloire passée

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avec AFP , modifié à
Après une saison 2014 calamiteuse, la Scuderia espère retrouver les sommets grâce à l’arrivée de l’Allemand Sebastian Vettel.

Ferrari a soif de revanche. Après une année 2014 sans la moindre victoire, une première depuis 1993, la Scuderia a presque tout changé. L’idole Fernando Alonso a laissé sa place à Sebastian Vettel, le quadruple champion du monde allemand. En coulisses aussi, de nouvelles têtes ont pris le pouvoir à Maranello, le fief de l’écurie. Exit Luca Di Montezemolo, l’historique patron de la firme au cheval cabré, remplacé par Sergio Marchionne, qui est aussi le boss de Fiat. L’enjeu est simple pour l’écurie italienne : retrouver sa place au sommet de la Formule 1, après six ans sans titre.

Sebastian Vettel aura du travail cette année.

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Vettel attendu comme le messie. En trois mois, Sebastian Vettel a déjà fait l’unanimité autour de lui. L’Allemand, débarqué cette année en provenance de Red Bull, a travaillé tout l’hiver pour préparer au mieux sa SF15-T. Le professionnalisme et la rigueur du quadruple champion monde ont d’ores et déjà séduit tout le monde à Maranello. "J'ai été impressionné par sa concentration et comment il travaille sur les moindres détails de la voiture. Il prend des notes et parle de ces notes pendant les briefings. Il est totalement intégré à l'équipe, il fait partie de la famille, à 120%", juge Maurizio Arrivabene, le nouveau directeur de la gestion sportive de Ferrari. De quoi redonner espoir aux tifosi de la prestigieuse Scuderia.

Une direction totalement renouvelée. Pour renouer avec sa gloire passée, l’écurie italienne a également chamboulé sa direction. Luca Di Montezemolo a été débarqué au profit de Sergio Marchionne, le boss de Fiat. Le nouveau patron de Ferrari a aussitôt nommé Maurizio Arrivabene au poste de directeur de la gestion sportive afin de retrouver au plus vite les sommets. Enfin, plusieurs cadres techniques ont été remplacés par des hommes neufs à Maranello. Un coup de balai qui rappelle les débuts de la dernière époque bénie de la Scuderia. Lors de son arrivée à la tête de Ferrari, il y a 20 ans, Jean Todt avait procédé de la même manière autour d’un certain Michael Schumacher. Alors, un Allemand et ça repart ?

Objectif : rattraper le retard sur Mercedes. Le parallèle entre Vettel et Schumacher est forcément tentant. Mais Maranello ne s’est pas construite en un jour, et ça, le nouveau pilote de la Scuderia en est bien conscient. "Je souhaite que Ferrari s’établisse comme la deuxième force derrière Mercedes", a expliqué Sebastian Vettel avant de partir pour l’Australie. Si l’écurie italienne s’avance prudemment à l’aube de cette nouvelle saison, l’ambition n’a pas disparu. "J’ai déjà été champion du monde avant, c’est le type de pression que je m’impose moi-même", a ajouté le pilote allemand. Onze ans après le dernier titre de Michael Schumacher, Sebastian Vettel n’espère qu’une chose : être le digne successeur de son glorieux compatriote.  

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