Mondial-2018/assistance vidéo : le Board pourrait demander à prolonger les tests

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avec AFP
Après de récents dysfonctionnements, des tests supplémentaires concernant la mise en place de l'assistance vidéo ont été demandés par le Board, gardien des lois du football.

La mise en place de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR), que la Fifa souhaite pour la Coupe du monde 2018 en Russie, pourrait être repoussée afin de mener des tests supplémentaires, a-t-on appris jeudi auprès du Board, organe gardien des lois du football.

"Aucune urgence". "Il y a la possibilité que si les résultats des tests menés actuellement dans les Championnats ne sont pas satisfaisants, l'expérimentation soit prolongée pour une nouvelle période", a indiqué un porte-parole de l'International Board. "Il n'y a aucune urgence à prendre une décision aussi importante" à savoir la mise en place de l'assistance vidéo à l'arbitrage lors du Mondial-2018, a-t-il ajouté. "Il est important que cela soit fait de la façon la plus approfondie possible".

Tests dans différents pays. Le Board et la Fifa, qui en est membre au côté des quatre fédérations britanniques, vont analyser les résultats des tests menés dans différents pays (Australie, Brésil, France, Italie, Pays-Bas, Italie...) lors d'une réunion commune le 16 décembre à Abou Dhabi, en marge de la Coupe du monde des clubs, a également précisé ce porte-parole.  "L'utilisation de la VAR lors du Mondial-2018 est une décision qui sera prise par la Fifa seule, et non par le Board, à la condition que la VAR soit approuvée par le Board lors de son assemblée générale en mars ou que l'expérimentation continue pour une nouvelle période", a encore souligné ce porte-parole.

Dysfonctionnements. Fortement soutenue par le président de la Fifa Gianni Infantino, l'utilisation de la VAR a connu récemment des dysfonctionnements, conduisant de nombreux joueurs ou observateurs à s'interroger sur sa fiabilité ou son intérêt. "Ça va devenir comme le baseball aux Etats-Unis, on reste 10 heures au stade, on mange des cacahuètes", a ainsi ironisé dimanche soir l'entraîneur de la Juventus Turin, Massimiliano Allegri, craignant un football de plus en plus haché en raison des interruptions de jeu répétées.