Richie, quelle analyse faites-vous, après deux victoires en deux matches, de ce début de Coupe du monde réussi par votre équipe ?
En termes de performance pure, on se doit de franchir un cap. On a tous eu notre chance lors des deux premières rencontres, donc il n’y a pas d’excuses pour ne pas être prêt. Cette semaine, on a mis l'accent sur la rectification des choses qui ne fonctionnaient pas lors des deux premiers matches. Si on se corrige, j'espère qu'on pourra réaliser une bonne performance.
" Peu importe contre qui on joue, ça suffit à ajouter du piment "
On s’attendait à une victoire fleuve sur la Namibie (58-14). Au lieu de quoi votre collectif est apparu parfois hors sujet face à cet adversaire modeste… Une explication ?
Quand on n’a pas joué depuis un moment, on est toujours un peu rouillé. On ne veut pas utiliser ça comme excuse mais je pense qu'on a manqué de rythme, la semaine dernière, contre la Namibie. Les gars ont tout donné, mais il y a eu beaucoup trop d’erreurs. On ne peut pas se permettre que cela se reproduise.
La Nouvelle-Zélande affronte pour la première fois de son histoire la Géorgie…Votre poule n'est-elle pas trop facile pour les champions du monde que vous êtes ?
Je ne pense pas qu’on ait besoin de jouer de nouvelles équipes comme la Géorgie pour afficher de la fraîcheur sur le terrain. La vérité, c’est qu’on dispute un troisième match de poules de Coupe du Monde de Rugby. Peu importe contre qui on joue, ça suffit à ajouter du piment. On a compris quel genre d’adversaire on allait affronter. Mais la priorité, c'est d'appliquer notre plan de jeu à la perfection. L’excitation qu'on retire de cela est assez forte pour motiver le groupe. Jouer contre des équipes comme la Namibie et la Géorgie, c'est différent. Ajoutez à cela le fait de jouer au Millennium Stadium (à Cardiff) et ça rend la chose encore plus excitante. On attend cette rencontre avec impatience.