LFP : Aulas, président de Lyon, réélu au conseil d'administration

Jean-Michel Aulas crédit : CHARLY TRIBALLEAU / AFP - 1280
Jean-Michel Aulas a été reconduit au Conseil d'administration de la LFP © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Après quelques contestations de la part des "petits" club de Ligue 1, Jean-Michel Aulas a été réélu au conseil d'administration de la LFP. 

Jean-Michel Aulas, président d'Olympique lyonnais, a été réélu vendredi au conseil d'administration de la LFP, soit le gouvernement du foot pro français, alors que la contestation de sa présence par les "petits" clubs de L1 avait conduit, entre autres motifs, à des élections avortées le 5 octobre.

Les "grands" et les "petits" clubs ont fini par s'entendre. Cette fois, les "gros" clubs, dont Jean-Michel Aulas est l'incarnation, et les "sans-grade" se sont entendus sur la répartition des sièges au CA et sur une nouvelle redistribution des droits télévisés. L'élection du CA, menée vendredi matin, doit conduire à l'élection d'un nouveau président de la LFP, après le départ de Frédéric Thiriez en avril. Il y avait 8 sièges à pourvoir au conseil d'administration pour les clubs de L1 (20 au total). Outre Jean-Michel Aulas, les "grands" clubs sont représentés au CA par le président du Paris SG Nasser Al-Khelaïfi, Vadim Vasilyev, vice-président de Monaco et Jean-Pierre Rivère, président de Nice.

Les "petits" clubs sont représentés au CA par Laurent Nicollin, président délégué de Montpellier, René Ruello, président de Rennes, Jean-François Fortin, président de Caen et Bertrand Desplat, président de Guingamp et leader de ce camp des sans-grade qui plaidaient pour une meilleure répartition de la manne financière des droits TV.

Une élection qui avait été repoussée faute de quorum. Le 5 octobre, la Ligue de football professionnel devait élire son nouveau conseil d'administration et son nouveau président pour succéder à Frédéric Thiriez, démissionnaire en avril. Mais les divisions entre 11 "gros" clubs de L1 (Paris SG, Lyon, Marseille, etc) et 9 "petits" (Guingamp, Caen, Dijon, etc) avaient éclaté au grand jour et le vote n'avait pu se tenir, faute de quorum.