Les Boks craignent l’espionnite écossaise

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Ce samedi à St James’ Park (17h45), la touche sud-africaine sera l’objet de toutes les attentions. Les Springboks, dont les annonces dans cet exercice ont déjà été déchiffrées et contrées à plusieurs reprises par le passé, se méfient en effet énormément de leurs homologues écossais, qu’ils retrouvent dans la Poule C de la Coupe du Monde de rugby.

Depuis de longues années, les Sud-Africains communiquent en afrikaans. Problème : les Écossais comptent dans leurs rangs trois joueurs qui maîtrisent cette langue et qui sont donc susceptibles de décoder les annonces. Le troisième ligne Josh Strauss et le pilier droit Willem ‘WP’ Nel sont en effet nés au Cap, tandis que le troisième ligne David Denton, natif du Zimbabwe, a reçu une partie de son éducation dans la province du Cap occidental.

" Je crois que l’afrikaans ne sera pas très pratique avec ces Écossais au nom si typique, Nel et Strauss ! "

D’après le flanker Schalk Burger, les Springboks sont bien conscients du danger : "Je crois que l’afrikaans ne sera pas très pratique avec ces Écossais au nom si typique, Nel et Strauss !" Ce mardi à Newcastle, le troisième ligne Francois Louw laissait entendre que les petits génies de l’équipe faisaient leur possible pour trouver la parade dans cette Coupe du Monde : "Les Écossais ont des joueurs qui comprennent l’afrikaans, mais on va se débrouiller autrement".

L’une des solutions pourrait être d’utiliser l’une des 11 autres langues officielles de l’Afrique du Sud, comme le zoulou ou le sotho, que les frères Jannie et Bismark du Plessis parlent couramment. Pour les autres membres du pack, cela nécessiterait en revanche quelques cours de rattrapage. Mais la maîtrise des airs est peut-être à ce prix.

Europe 1 avec Sports.fr