Le président de la Fifa Infantino blanchi après enquête par la commission d'éthique

Gianni Infantino.
Gianni Infantino. © MICHAEL BUHOLZER / AFP
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avec AFP , modifié à
La commission d'éthique de l'instance a annoncé vendredi la fin des investigations.

Le nouveau président de la Fifa Gianni Infantino n'a "pas violé le code d'éthique de la Fifa", a estimé vendredi la commission d'éthique de l'instance, qui a décidé de clôturer son enquête le concernant.

Fin des investigations. "Après enquêtes préliminaire et formelle, la chambre d'investigation de la commission d'éthique indépendante a décidé de terminer ses investigations concernant le président de la Fifa Gianni Infantino", a annoncé l'instance dans un communiqué publié vendredi. Lors de l'enquête formelle, "aucune situation significative de conflit d'intérêt concernant la position de M. Infantino à la Fifa n'a été identifiée", poursuit le communiqué, précisant que "les avantages dont a profité M. Infantino n'étaient pas considérés comme non conformes" aux régulations Fifa en vigueur.

Les investigations portaient notamment sur des vols d'avion effectués par Infantino ainsi qu'un différend d'ordre contractuel entre l'Italo-Suisse et la Fifa, dont il est le président depuis le 26 février 2016. 

"Au premier abord, des cas de violations". Les preuves rassemblées lors de l'enquête préliminaire "suggéraient au premier abord des cas de violations du code de l'éthique au vu de plusieurs vols effectués par Gianni Infantino lors des premiers mois de sa présidence", de questions de ressources humaines et "du refus de M. Infantino de signer le contrat spécifiant les conditions de sa relation de travail avec la Fifa", explique l'instance dans le communiqué.

Début juin, des médias allemands avaient notamment affirmé que Gianni Infantino avait jugé le salaire que lui proposait la Fifa insuffisant et qu'il faisait l'objet d'une enquête de la commission d'éthique pour avoir demandé dans des courriels la destruction de l'enregistrement des minutes du dernier Conseil (gouvernement) de son instance, où la question de son salaire était évoquée. Selon les médias allemands, il risquait pour cela une suspension provisoire de 90 jours. La commission d'éthique avait démenti dans la foulée l'ouverture d'une enquête, et explique vendredi dans son communiqué l'avoir fait pour "s'assurer d'une procédure indépendante et impartiale".