L1 - Bordeaux : De Tavernost confirme des discussions avec des investisseurs, sans nom ni échéance

"On n'a ni la volonté, ni les moyens d'aller réinjecter massivement de l'argent dans le club", prévient Nicolas de Tavernost
"On n'a ni la volonté, ni les moyens d'aller réinjecter massivement de l'argent dans le club", prévient Nicolas de Tavernost © NICOLAS TUCAT / AFP
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avec AFP , modifié à
Le président du directoire de M6 souhaite "rester un minimum de temps et s'assurer qu'il n'y ait pas des ventes mais au contraire des investissements".

Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6, propriétaire des Girondins de Bordeaux, confirme mardi dans Sud Ouest l'existence de discussions sur l'évolution du capital du club, sans identifier d'investisseur potentiel, mais en assurant que M6 serait "toujours là" si "en juin rien ne s'est passé". "On a des discussions, on verra si elles aboutissent ou non. En attendant, on va gérer le club comme si on restait 100 ans", affirme Nicolas De Tavernost dans une interview au quotidien. Toutefois, "on n'ira pas au-delà des investissements financiers actuels", prévient-il. "On n'a ni la volonté, ni les moyens d'aller réinjecter massivement de l'argent dans le club. On a déjà supporté des déficits à l'extrême limite de ce que nous pouvons faire", souligne-t-il.

Présent au club depuis 19 ans. Plusieurs médias ont affirmé que M6, présent au club depuis 19 ans, cherchait actuellement un repreneur et, selon Sud Ouest, des discussions ont débuté il y a plusieurs mois et sont devenues plus concrètes récemment avec des investisseurs américains. Ceux-ci seraient emmenés par Jospeh DaGrosa Jr, directeur de la société d'investissement 1848 Capital Partners, basée en Floride et spécialisée dans la gestion de portefeuilles. "On a toujours dit que si on trouvait un partenaire qui aide au développement, on est prêt à l'accueillir", rappelle le patron de M6, qui précise qu'"il y en a déjà eu beaucoup (de partenaires intéressés), d'origines très diverses". "On a eu beaucoup de propositions de gens pas toujours fiables," déclare-t-il aussi.

"Conditions minimales d'engagement". M6, poursuit-il, n'est pas resté 20 ans au club "pour donner les clés à des gens qui ne donneraient pas les conditions minimales d'engagement". Ces conditions, selon lui, sont de "rester un minimum de temps et s'assurer qu'il n'y ait pas des ventes mais au contraire des investissements. C'est la première chose qu'on dit avant même d'évoquer un prix : êtes-vous prêt à remettre de l'argent et rester sur une période suffisamment longue ? Quand ils cochent la réponse, on regarde le projet sportif, les formes d'association envisageables".