Journaliste menacé : l'entraîneur de Laval François Ciccolini suspendu 5 mois, dont 3 ferme

François Ciccolini avait menacé un journaliste de France Bleu, après un match de Laval.
François Ciccolini avait menacé un journaliste de France Bleu, après un match de Laval. © DENIS CHARLET / AFP
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avec AFP , modifié à
Après avoir proféré des menaces à l'encontre d'un journaliste de France Bleu, l'entraîneur du club de Laval, François Ciccolini, a été suspendu trois mois ferme par la FFF. 

L'entraîneur de Laval (National 1), François Ciccolini, qui avait menacé un journaliste de France Bleu Mayenne après un match de championnat, a été suspendu cinq mois, dont trois ferme, par la commission de discipline de la Fédération française de football (FFF), a annoncé cette dernière vendredi. La FFF lui reproche un "comportement intimidant et menaçant envers un journaliste", selon son communiqué. Ouest-France, qui avait révélé la sanction avant la confirmation de la "3F", précise que le technicien pourra reprendre ses fonctions le 15 novembre.

"Je vais te frapper la tête par terre". La Commission de discipline de la FFF avait suspendu dès le 16 août l'entraîneur à titre conservatoire, dans l'attente de la sanction définitive communiquée ce vendredi. Après une défaite à Boulogne-sur-Mer le 10 août, un journaliste de France Bleu Mayenne avait posé une question au coach de Laval sur ses choix tactiques. L'entraîneur, en poste depuis cet été, s'était emporté, en venant même à menacer le journaliste de violences physiques. "Peut-être que je vais te frapper la tête par terre (...) J'ai ce qu'il faut, je vais te frapper d'un coup de crosse à la tête", avait-il notamment proféré, selon un enregistrement diffusé par la radio.

Les excuses de l'entraîneur. Le club, dans un premier communiqué, avait tenté de faire porter en partie la responsabilité de l'incident au journaliste, évoquant une question posée hors du "cadre protocolaire" prévu par la Fédération française de football et qui aurait "été ressentie comme une agression directe et une défiance au professionnalisme de l'ensemble du staff". Puis Ciccolini avait présenté ses excuses au journaliste visé, assurant que "ses paroles ont dépassé sa pensée", selon un communiqué de son club. Le journaliste, après ces excuses, avait retiré sa plainte, selon Ouest-France.