JO 2018 - Ski alpin : le Norvégien Svindal remporte la descente

Svindal est le premier Norvégien à devenir champion olympique en descente.
Svindal est le premier Norvégien à devenir champion olympique en descente. © Roberto SCHMIDT / AFP
  • Copié
J.R. , modifié à
Les Norvégiens ont réalisé un superbe doublé dans l’épreuve reine des Jeux d’hiver, avec la médaille d’or pour le vétéran Aksel Lund Svindal, devant son compatriote Kjetil Jansrud.

La Norvège a annexé la descente. Les Norvégiens Aksel Lund Svindal et Kjetil Jansrud ont signé un magnifique doublé dans la descente, l’épreuve-reine du ski alpin, dans la nuit de mercredi à jeudi aux Jeux olympiques de Pyeongchang.

Svindal, 35 ans, a devancé de 12 centièmes son compatriote Jansrud, de trois ans son cadet, pour signer le plus beau succès de sa riche carrière. Le podium est complété par un autre des favoris annoncés, le Suisse Beat Feuz, champion du monde en titre. Brice Roger, le premier Français, se classe à la huitième place. 

La fin de la malédiction pour les "Attacking Vikings". Cette descente a récompensé, après des années de frustration, la redoutable école norvégienne. Jusqu’ici les "Attacking Vikings", leur surnom, avaient dû se contenter au mieux de l’argent dans la descente olympique.

Aksel Lund Svindal, en argent en 2010 à Vancouver, a cette fois triomphé grâce à une fin de course époustouflante. Kjetil Jansrud, lui en bronze à Sotchi, a échoué à seulement 12 centièmes de son compatriote.

Svindal, l’indestructible. La force de travail et l’abnégation du vétéran Aksel Lund Svindal, 35 ans, ont fini par payer. Le Norvégien revient pourtant de loin : gravement blessé au genou en janvier 2016, il avait dû subir une deuxième opération un an plus tard. Mais le Viking, double champion du monde de la discipline (2007 et 2013) et champion olympique en super-G en 2010, n’a pas abandonné.

De retour au top en cette saison olympique, il a remporté les descentes de Val Gardena et de Beaver Creek et a décroché trois autres podiums en Coupe du monde. Avant de connaître la consécration à Pyeongchang, plus de dix ans après son premier sacre mondial. Le phénix a, une nouvelle, su renaître de ses cendres.