JO 2016 : Vuillermoz et les Français brillent lors de la course préolympique

Alexis Vuillermoz avec sa médaille de vainqueur de la course préolympique (1280x640) Charles CARRASCO/Europe 1
Alexis Vuillermoz montre sa médaille de vainqueur de la course préolympique, dimanche, à Rio. © Charles CARRASCO/Europe 1
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et Charles Carrasco, à Rio , modifié à
CYCLISME - Le coureur de l'équipe AG2R-La Mondiale a remporté dimanche la course en ligne préolympique à Rio.

La reconnaissance a (logiquement) tourné à la démonstration pour l'équipe de France de cyclisme, dimanche. Présente en nombre, mais surtout en qualité, au départ d'un événement test organisé à un an de la course en ligne des Jeux olympique, dimanche, à Rio, la sélection tricolore l'a emporté avec Alexis Vuillermoz et a placé quatre coureurs tricolores dans les six premiers.

"Pour l'équipe de France, c'était vraiment important de gagner aujourd'hui, on avait vraiment l'équipe la plus forte, on savait qu'on avait des bonnes cartes mais de là à aller remporter la victoire, il fallait encore le faire", a confié le coureur de l'équipe AG2R-La Mondiale au micro d'Europe 1. "Après, dans l'équipe, j'ai la chance d'avoir des collègues avec lesquels je cours toute l'année, qui me font confiance, comme aujourd'hui (dimanche). (...) Après, je reste évidemment lucide, eux ont eu besoin de décompresser après le Tour de France et même s'ils ne sont pas au meilleur niveau qu'ils peuvent être, ils étaient largement compétitifs et ils auraient pu également l'emporter ici."

Le classement de l'épreuve : 1. Vuillermoz, 2. Pauwels (Belgique), 3. Bardet

Un parcours "pour grimpeurs". A la différence des grandes nations du cyclisme, dont beaucoup de coureurs préparent le Tour d'Espagne, qui s'élancera samedi prochain, la France avait aligné une équipe compétitive pour cette course préolympique, avec les trois vainqueurs d'étape de la dernière Grande Boucle : Vuillermoz, Romain Bardet (3e de la course) et Thibaut Pinot (6e). L'équipe de cinq coureurs, encadrée par le sélectionneur national Bernard Bourreau, était complétée par deux autres coureurs en vue sur le Tour : Warren Barguil et Tony Gallopin.

"On a décidé d'attaquer chacun notre tour. J'attaque puis Alexis me contre et il va au bout", a commenté Bardet à l'arrivée. "C'est un parcours très dur, les retards sont conséquents, alors certes, ce n'est pas la start-list de l'an prochain mais voilà, on a eu un petit aperçu de ce que ça pourra donner, avec de longues parties le long de la mer. Le littoral est vraiment magnifique ici. J'ai apprécié le parcours, parce que souvent, on dit que les championnats sont durs mais les puncheurs arrivent à passer (les difficultés), mais sur ce parcours, quand ça attaque, quand ça se décante dans les pourcentages, c'est vraiment pour grimpeurs."

Dans l'attente d'une médaille... Cette course pré-olympique, qui reprenait le parcours de l'épreuve de l'année prochaine mais raccourcie de 80 kilomètres (165 contre 245 km), était également un test pour les organisateurs. Comme l'explique Cycling news, son départ avait dû être avancé dans la matinée et l'arrivée, qui devait avoir lieu à la base à Copacabana, a eu lieu à une dizaine de kilomètres de là, en raison d'une manifestation contre le pouvoir dans les rues de Rio. Ce changement de parcours n'a pas empêché les Cariocas de répondre présent. "J'ai trouvé qu'il y avait quand même beaucoup de monde le long des routes et ça promet pour les Jeux l'an prochain", a relevé Bardet. Le tir groupé des Français promet aussi. Depuis l'arrivée des professionnels aux JO, en 1996, la France est toujours à la recherche de sa première médaille lors de l'épreuve en ligne masculine.