C'était marathon "Jo" !

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TENNIS - Tsonga a remporté mardi le match le plus long de l'histoire moderne des Jeux.

Milos Raonic est le prototype du joueur difficile à manœuvrer sur gazon. Immense (1,96 m), costaud (90 kg), excellent serveur et donc presque impossible à breaker. Jo-Wilfried Tsonga en a eu la confirmation, mardi après-midi, lors d'un deuxième tour épique du tournoi olympique (6-3, 3-6, 25-23), qui a parfois rappelé le fameux match sur le gazon de Wimbledon entre John Isner (le géant) et Nicolas Mahut (le Français). Mais cette fois, c'est le Tricolore qui l'a emporté tout au bout d'un match qu'Europe1.fr vous résume en quatre chiffres.

Tsonga l'emporte 25-23 dans le 5e set :

66. Ce match du deuxième tour est devenu le plus long de l'histoire des JO depuis la réintroduction du tennis à Séoul, en 1988. En 1992, à Barcelone, le Croate Goran Ivanisevic avait battu le Français Fabrice Santoto après 60 jeux mais cinq sets (6-7[5], 6-7[1], 6-4, 6-4, 8-6). Tiens, c'était encore un joueur tricolore contre un grand serveur...

48. Si le match a été aussi long, c'est en raison du cinquième set, le plus long de l'histoire des Jeux (3 heures), durant lequel les deux joueurs ont disputé 48 jeux. Cependant, cette troisième manche historique n'a pas permis aux deux joueurs d'effacer des tablettes un Grec et un Britannique qui avaient disputé 76 jeux en 1920, à Anvers.

Tsonga face à Raonic (930x620)

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236. Ce deuxième tour a duré 236 minutes, soit 3h56. Et là, on ne parle que du match car les deux joueurs étaient entrés sur le court n°1 à midi, heure de Londres. En raison de la pluie, la rencontre a été interrompue et s'est terminée près de sept heures plus tard, vers 19h locales.

Tsonga face à Raonic

© Sur le site officiel, l'évolution du score déborde un peu... (London2012.com)

40. Les deux joueurs ont réalisé 40 aces (23 pour Raonic et 17 pour Tsonga), soit l'équivalent de 10 jeux. Tout au long de la rencontre, il n'y a eu que trois breaks (2/5 pour Tsonga et 1/8 pour Raonic), dont un qui a offert cette victoire historique à Tsonga.