François Clauss (chef du service des sports d'Europe 1) et Vincent Duluc (L'Equipe).
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G.P. , modifié à
FOOTBALL - Sur Europe 1, Vincent Duluc (L'Equipe) et François Clauss (chef du service des sports d'Europe 1) sont revenus sur la polémique Serge Aurier.

Alors que le PSG joue mardi soir un match capital contre Chelsea en Ligue des Champions, l'affaire Serge Aurier continue de faire couler beaucoup d'encre. Dans Il n'y en a pas deux comme elle mardi, Vincent Duluc (L'Equipe) et François Clauss (chef du service des sports d'Europe 1) sont revenus sur les conséquences possibles du dérapage du latéral du PSG.

"Il va être transféré à la fin de la saison". "C'est quelque chose qui va le mettre au ban du PSG pour le restant de la saison". Vincent Duluc prophétise un avenir sombre à Serge Aurier, coupable d'avoir insulté certains de ses coéquipiers et son coach. "Je pense qu'il ne va plus du tout jouer jusqu'à la fin de la saison", estime le journaliste de L'Equipe. Pour l'instant, le latéral droit du PSG est "seulement" mis à pied par le club. Vincent Duluc lui prédit un départ du club, dès juin prochain. "Il va être transféré à la fin de la saison. (...) C'est un très bon joueur, donc il est sûr de jouer dans un très grand club la saison prochaine", pronostique le journaliste du quotidien sportif.

L'entourage des joueurs en question. Concernant les origines de ce dérapage, François Clauss considère que le problème est aussi sociologique. "Il y a également cette dimension de gamin qui ont perdu tout cadre, toute référence, celle de l'éducation et des parents", affirme le journaliste d'Europe 1. "Il y avait des bad boys dans le foot il y a 20-25 ans, mais on arrivait à les contrôler", rappelle-t-il. Tout comme dans l'affaire Benzema-Valbuena, c'est donc l'entourage qui est pointé du doigt.

Vincent Duluc partage le même point de vue. "Jusqu'alors dans le football, on avait des agents qui étaient installés, qui savaient les cadrer. Aujourd'hui, il y a un tel enjeux financier que les agents sont le cousin, la famille, le père, le frère", constate-t-il. "Etre agent, cela veut dire prendre 10% d'un salaire annuel entre deux et dix millions d'euros. Forcément, maintenant tout le monde est agent et personne ne sait encadrer", déplore le journaliste.