François Hollande appelle Donald Trump "au sens de la responsabilité"

Lors du Conseil des ministres, François Hollande est revenu sur les premières décisions de Donald Trump depuis son arrivée à la Maison-Blanche.
Lors du Conseil des ministres, François Hollande est revenu sur les premières décisions de Donald Trump depuis son arrivée à la Maison-Blanche. © FRANCOIS NASCIMBENI / POOL / AFP
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avec AFP
Par la voix du porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, le chef de l'État n'a pas caché son inquiétude suite au décret anti-immigration du président américain.

François Hollande a appelé mercredi Donald Trump au "sens de la responsabilité", suite au décret anti-immigration du président américain qui bloque l'entrée aux États-Unis de ressortissants de sept pays majoritairement musulmans, selon des propos rapportés par le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.

"Chacun doit avoir le sens de la responsabilité". Le président français "a rappelé plus que jamais que chacun doit avoir le sens de la responsabilité", a précisé Stéphane Le Foll lors du compte-rendu du Conseil des ministres. "Le président est revenu sur des décisions qui portent à la fois sur l'immigration, sur le protectionnisme, qui conduisent bien sûr à des éléments d'inquiétude au niveau international" a indiqué Stéphane Le Foll, qui a également mentionné le projet de Donald Trump de construire un mur sur la frontière américano-mexicaine.

La France réaffirme sa position sur le nucléaire iranien. Le décret controversé interdit l'entrée aux États-Unis pendant 90 jours aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane que l'administration de Donald Trump décrit comme des viviers terroristes : Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen. Par ailleurs, lors du Conseil, le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, qui revient d'une visite en Iran, a réaffirmé la position française prônant un "respect total des accords qui ont été passés sur le nucléaire iranien", en juillet 2015 à Vienne entre l'Iran et les grandes puissances, que Donald Trump compte également remettre en cause.