France-Roumanie : "on est toujours dans le brouillard"

Pour notre consultant Eric Blanc (à gauche), la performance des Bleus est loin d'être totalement rassurante.
Pour notre consultant Eric Blanc (à gauche), la performance des Bleus est loin d'être totalement rassurante. © Europe 1/Nicolas Rouyer
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L'AVIS DE - Notre consultant Eric Blanc déplore la qualité du jeu du XV de France, trop faible selon lui mercredi soir, malgré la victoire contre la Roumanie (38-11).

Une large victoire, le bonus offensif : sur le plan comptable, l'équipe de France a réalisé une belle opération contre la modeste Roumanie, mercredi soir, pour son deuxième match du Mondial (38-11). Mais les Tricolores ont une nouvelle fois affiché de grosses lacunes dans le jeu, déplore notre consultant Eric Blanc. "On est toujours dans le brouillard. C’est toujours pareil, comme on n’a pas travaillé un jeu commun depuis trois ans, il y a souvent des fautes de main. Même là on a été chahuté sur la puissance. C’est une équipe de France ballottée, en plein doute", analyse Eric Blanc. 

"J'attendais nettement plus de certains joueurs". Notre consultant attendait aussi nettement plus des habituels remplaçants, à qui le sélectionneur Philippe Saint-André avait donné une chance de se distinguer. En effet, plus de treize changements ont été effectués par rapport à l'équipe titulaire contre l'Italie. "J’attendais nettement plus de certains joueurs, et une copie plus haute gamme. Sur les phases de combat on a été chahuté. Sur ce match, ils sont loin des titulaires", explique sans ambages Eric Blanc. 

"Il faut absolument hausser le niveau de jeu". "Notre consultant estime également que le XV de France devra impérativement gagner en qualité pour la suite de la compétition. "Ils ont fait le boulot, mais il va falloir repartir dans le camp de travail et se poser les bonnes questions. Si on se satisfait de cette prestation, dès qu’on va aller en quarts de finale on va se prendre la porte en pleine figure. Il faut absolument hausser le niveau de jeu", conclut Eric Blanc.