Mauvaise opération pour Saint-Etienne, qui rate une bonne occasion de se rapprocher du podium. Les Stéphanois ont été accrochés par Amiens à domicile (0-0) dimanche, lors de la quatrième journée de Ligue 1. L'ASSE est septième avec six points au compteur, à égalité de points avec Lyon, sixième. Avec ce point du nul, les Amiénois se hissent à la treizième place (+4 places), avec quatre points.
La défense amiénoise peu prise en défaut. Une nouvelle fois, les Verts, qui n'ont marqué qu'un but sur leurs trois derniers matches, ont affiché des difficultés dans l'animation offensive. Ils n'ont jamais pu prendre en défaut l'excellente organisation défensive des Picards et la meilleure occasion de l'ASSE a finalement été obtenue par Loïc Perrin, dont la reprise de la tête à la réception d'un coup franc joué par Wahbi Khazri était détournée par Régis Gurtner (66). Pour le reste, les tirs de Rémy Cabella (17) ou Khazri (34) n'ont pas été un grand danger pour Gurtner tout comme la tentative non cadrée de Loïs Diony (34).
Un but refusé, un penalty aussi. Les Verts auraient pu obtenir un penalty pour une main non sifflée de Bakaye Dibassy sur un centre de Yannis Salibur (51). L'arbitre, Thomas Léonard, n'a pas eu recours à la vidéo pour cette main... Mais pour l'action qui a amené un but inscrit par Timothée Kolodziejczak (77), finalement invalidé à juste titre. Le défenseur des Verts avait bien poussé Thomas Monconduit dans le dos avant de marquer. Les Stéphanois sont clairement encore en quête d'automatismes offensifs avec une ligne d'attaque composée de quatre joueurs (Cabella, Khazri, Diony et Salibur) qui n'évoluaient pas ensemble la saison dernière et qui, pour certains, sont à cours de forme.
Des Amiénois guère menaçants. L'entrée de Robert Beric, un pur avant-centre de surface que l'ASSE a longtemps cherché à transférer cet été, a réorganisé l'équipe autour d'un 4-4-2 à la place du 4-2-3-1 aligné au coup d'envoi. Elle n'a pas eu d'effet notable malgré la forte domination des Foréziens en fin de partie et quelques situations chaudes. De leur côté, les Amiénois n'ont que très peu été menaçants, avec deux tirs de Moussa Konaté arrêtés par Stéphane Ruffier (11, 22) et leur performance s'est surtout appuyée sur la solidarité et la solidité de leur défense.