Gervais Martel : à Lens, "on n'est pas des lépreux"

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Europe 1
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FOOT - Le président du RCL regrette la décision du Losc de lui refuser le prêt de son stade pendant que Bollaert sera en travaux la saison prochaine. 

Gervais Martel est en colère. Le président du Racing Club de Lens n'apprécie pas le veto de Lille pour accueillir Lens au Grand Stade le temps que Bollaert, l'antre du RCL, soit rénové. "On n'est pas des lépreux à Lens, on est des gens respectables. Je demande simplement que les gens qui ont la propriété des stades prennent la bonne décision", a-t-il réclamé.

"La France est en train de crever de ce sectarisme, de ce racisme. Je demande juste le respect de mon public. Nous, les efforts, on les a fait et on a tendu les mains alors que pour nous aussi c'était compliqué de tendre les mains", a ajouté le président de Lens. Son club, en course pour retrouver la Ligue 1 la saison prochaine, ne pourra pas évoluer dans son stade Bollaert-Delelis qui va subir des travaux de rénovation dès cet été et pour 18 mois en vue de l'Euro-2016.

Le refus de Michel Seydoux, qui invoque des "raisons pratiques et opérationnelles" agace d'autant plus son homologue lensois que la Région Nord-Pas-de-Calais a participé à la construction du Grand Stade de Lille à hauteur de 40 millions d'euros. Outre Daniel Percheron, président PS de la Région, Gervais Martel en appelle à Dany Boon pour tenter de résoudre cet imbroglio. En attendant, le RCL devrait donc disputer la plupart de ses matches à Valenciennes, distant de 60 kilomètres de Lens (contre 30 km pour Lille).

Propos recueillis par Lionel Gougelot.