Michel Platini et la "rumeur ridicule" sur le Picasso

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avec AFP , modifié à
ACCUSATION - Le président de l'UEFA est pointé du doigt par un article du Sunday Times, portant sur l'attribution des Mondiaux 2018 et 2022.

Les conditions d'attribution des Coupes du monde 2018 à la Russie et 2022 au Qatar continuent de faire des vagues. Et, cette fois, c'est le président de l'UEFA lui-même, Michel Platini, qui est victime des secousses. Le dirigeant français est ainsi accusé plus ou moins explicitement de corruption par The Sunday Times.

Sans en apporter de preuve dans son article, le quotidien britannique prétend ainsi que "la Russie a fait du lobbying" pour obtenir "le soutien" de Platini, "en lui donnant un tableau qui serait attribué à Picasso". Président de l'UEFA, Platini est également membre du comité exécutif de la Fifa et, à ce titre, a été un des votants pour les attributions des Mondiaux 2018 et 2022.

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"Des allégations totalement fictives." "J'aimerais préciser que les allégations du Sunday Times sont totalement fictives et que ce journal reconnaît d'ailleurs lui-même ne détenir aucune preuve venant étayer cette rumeur ridicule", a insisté le patron du foot européen, dimanche. "Cette affaire est maintenant entre les mains de mes conseillers juridiques pour d'éventuelles poursuites en diffamation."

Beckenbauer dans le viseur. Les attributions, le 2 décembre 2010, des deux prochaines Coupes du monde, ont conduit à une enquête interne de la Fifa menée par sa commission d'éthique. Jeudi, le quotidien allemand Die Welt avait assuré que des investigations allaient concerner des personnes haut placées à la Fifa, mais pas Michel Platini, mis hors de cause. Selon les médias britanniques, plusieurs cadres de la Fifa, parmi lesquels l'Espagnol Angel Maria Villar Llona, le Belge Michel D'Hooghe, le Thaïlandais Worawi Makudi, le Chilien Harold Mayne-Nicholls et l'Allemand Francz Beckenbauer, feraient l'objet d'investigations de la part de la Fifa à la suite du rapport de l'enquêteur Michael Garcia.

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