Le PSG rattrapé sur le fil par Monaco

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PARIS PIETINE - Le champion de France a été tenu en échec par Monaco, dimanche (1-1), au Parc des Princes.

Cinq jours après sa probante victoire sur le FC Barcelone en Ligue des champions (3-2), le PSG a manqué l'occasion de se rassurer, dimanche soir, lors du choc de la 9e journée de Ligue 1. Le champion de France, plutôt séduisant par ailleurs, a concédé le match nul dans le temps supplémentaire face à son dauphin de la saison dernière, l'AS Monaco (1-1).

Le but de l'égalisation a été inscrit par Anthony Martial après un cafouillage et un double mauvais dégagement des défenseurs centraux parisiens, Zoumana Camara et David Luiz. C'est la quatrième fois - sur six matches nuls en neuf rencontres - que le PSG se fait rejoindre à la marque après avoir ouvert le score...

Anthony Martial égalise dans le temps supplémentaire :

Lucas buteur, Cavani "croqueur". Avant cette égalisation de dernière minute, on pensait que le PSG allait enchaîner une deuxième victoire dans la semaine grâce à Lucas. Le Brésilien, esseulé dans la surface de réparation, avait ouvert le score à la 71e minute de jeu après un service de Jean-Christophe Bahebeck.

Lucas ouvre le score pour le PSG :

En début de match, Lucas avait déjà été à l'origine de la première occasion parisienne avec une remise en retrait pour une frappe juste au-dessus de Marco Verratti (7e). Une fois de plus, le PSG a souffert dans la finition, à l'image d'un Edinson Cavani trop juste de la tête (15e) ou brouillon dans ses prises de balles ou ses frappes (60e et 79e).

Lucas Ocampos sur la barre. Dans ce match fort agréable et d'un très bon niveau technique, ce sont les Monégasques qui ont eu les occasions les plus franches. Préféré à la pointe de l'attaque de l'ASM au futur buteur Anthony Martial, Lucas Ocampos a trouvé la barre transversale sur une frappe enveloppée (44e). Puis, en deuxième période, c'est Layvin Kurzawa qui a vu son tir repoussé juste devant sa ligne de but par Grégory van der Wiel (61e). Et c'est presque logiquement que l'ASM a fini par égaliser alors que le PSG n'avait fait que reculer après la sortie de Javier Pastore (76e), un Pastore influent dans le jeu, que ce soit dans le dispositif à deux attaquants (4-4-2) utilisé en début de match ou celui avec un meneur de jeu (4-2-3-1) aligné après la pause.

"Javier n'en pouvait plus", a expliqué Laurent Blanc au micro de Canal+. "Il faut être au courant que le joueur était cuit, comme on dit. (...) On a fait notre septième match en 23 jours et ce n'est pas illogique que ce soir, on ait manqué de jus. Les joueurs étaient au bout du rouleau, il y a beaucoup de joueurs qui ont fait la Coupe du monde. (...) On veut gagner les matches et quand on arrive pas à gagner les matches, on n'est pas heureux. Et, ce soir, on n'est pas heureux." Ce résultat nul laisse l'OM solide leader, avec cinq longueurs d'avance sur Bordeaux et sept sur le PSG, troisième du classement devant Lille, battu par Lyon dimanche (3-0).

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