L'info. Le geste de la "quenelle" contient une référence antisémite, mais Nicolas Anelka ne peut pas être reconnu coupable "d'apologie de l'antisémitisme" pour l'avoir effectué, a estimé jeudi la commission indépendante de la Fédération anglaise (FA) qui l'a jugé. L'attaquant français de 34 ans de West Bromwich Albion, qui avait célébré un but contre West Ham en décembre en exécutant une "quenelle" avait été condamné jeudi dernier à cinq matches de suspension et à une amende de 80.000 livres (97.000 euros).
Dieudonné très cité. Dans son rapport de 35 pages rendu public jeudi, la commission a insisté sur le fait que "Dieudonné est fortement associé à l'antisémitisme" et que, par conséquent, "la quenelle est fortement associée à l'antisémitisme". Cependant, les trois juges indépendants ont tenu à distinguer le geste à l'origine de la polémique de l'intention du buteur français, pas forcément antisémite selon eux.
Pas de récidive. Autre raison invoquée pour ne pas durcir la sanction, selon les juges : l'attaquant français n'a pas récidivé après sa première "quenelle", à l'inverse de l'attaquant uruguayen de Liverpool Luis Suarez, suspendu huit matches en 2011 pour des propos racistes répétés envers Patrice Evra.
SANCTION - Anelka suspendu cinq matches
POLEMIQUE - Anelka célère son but d'une quenelle
ZOOM - Dieudonné se dit très fier de la quenelle d'Anelka