PSG : le titre remis à plus tard

© REUTERS
  • Copié
Nicolas Rouyer, au Parc des Princes , modifié à
EN UN CLIC - Le PSG a arraché le nul face à VA. Le titre est remis à plus tard.

La pensée du jour : Une fois n'est pas coutume, la pensée du jour a été faite avant la rencontre. "Ce serait jouissif", avait dit l'entraîneur de VA, Daniel Sanchez, à propos d'un effet retardeur au sacre du PSG. En tenant le match nul (1-1) sur la pelouse du Parc des Princes, dimanche soir, le club nordiste a retardé le titre annoncé du PSG. Le leader parisien ne compte plus en effet que sept points d'avance sur l'OM, à trois journées de la fin. Pour être assuré d'être champion, quels que soient les résultats de l'OM, le PSG doit s'imposer lors d'un de ses trois derniers matches (à Lyon la semaine prochaine, contre Brest, la lanterne rouge, ou à Lorient lors de la dernière journée).

La biscotte : Mené 1-0 et pas loin d'être affligeant, le PSG pousse en cette fin de première mi-temps. Thiago Silva va alors se plaindre auprès de l'arbitre de la rencontre, Alexandre Castro, pour une faute non sifflée près du poteau de corner. Le problème, c'est que le Brésilien y va avec un peu trop de véhémence, en "touchant" l'homme en jaune avec sa poitrine. Résultat : carton rouge pour le capitaine parisien, le quatrième pour le PSG en deux matches, après l'épisode Evian-TG. Avec Thiago Silva, solide défensivement et dangereux offensivement (une tête et une reprise de peu à côté), le PSG perdait son homme fort.

La cacahuète : Entré en jeu à la place de Jérémy Ménez pour pallier l'exclusion de Thiago Silva, Alex a non seulement tenu la maison PSG derrière mais également inscrit le but parisien d'une tête surpuissante dont il a le secret. Mais, malgré ce but et une pression de tous les instants ensuite, le PSG n'a pas réussi à l'emporter et a laissé échapper ses espoirs d'être "presque sacré" dès ce soir...

Alex a répondu à Gaël Danic :

Ibrahimovic reuters 930620 valenciennes

© REUTERS

Le geste technique : C'est un geste dont Zlatan Ibrahimovic raffole : l'aile de pigeon. Il le cuisine à toutes les sauces : défensivement et, bien évidemment, offensivement. Mais son utilisation à la 14e minute a été bien étrange. Après avoir lobé Fabien Penneteau (et donc seul face au but, légèrement excentré à gauche), "Ibra" a tenté de mettre en retrait pour Ezequiel Lavezzi, qui n'était plus à l'endroit indiqué… En deuxième période, "Ibra" a balancé un coup de pied dans les panneaux publicitaires après avoir manqué le cadre sur un tir croisé puis récolté un carton jaune pour contestation... après le coup de sifflet final.

Celui qui aurait pu rester chez lui : Depuis plusieurs semaines, on le sent un peu "bouilli". Dimanche soir, Ezequiel Lavezzi s'est dépensé, comme à son habitude, mais a souvent manqué de justesse technique. Il a notamment manqué son face-à-face avec Penneteau au milieu de la première période. Mais c'est lui qui tire le corner sur le but d'Alex.

Le chant : Si Carlo Ancelotti attendait une preuve d'amour pour prendre sa décision de rester ou non au PSG, le public du Parc des Princes lui en a apporté une belle, dimanche soir, en scandant son prénom à la fin de la composition des équipes mais aussi à chaque fois que le technicien italien s'est levé de son banc pour donner ses consignes ou… critiquer l'arbitre.

gael danic valenciennes joie reuters  930620

© REUTERS

Ceux qui ont bien mérité leur douche : Dans le tableau du match, on les avait un peu oubliés. Catastrophiques depuis le début d'année (deux victoires seulement en 2013), les joueurs de VA (dont l'ex-Parisien Younousse Sankharé) ont longtemps montré, dimanche soir, pourquoi ils avaient joué les trouble-fêtes (déjà) lors de la première partie de saison. Le but, inscrit par Gaël Danic après une frappe de Vincent Aboubakar, est venu récompenser un premier quart d'heure parfaitement maîtrisé. Par la suite, VA a reculé et n'a pas tenu son exploit...

Les people : Le PSG a fêté son titre de champion de France avant la rencontre. Point d'excès de confiance ici, puisque ce sont les joueurs du PSG… Handball qui ont été fêtés sur la pelouse juste avant l'entrée des deux équipes. Le coup d'envoi, lui, a été précédé d'une minute d'applaudissements à la mémoire des victimes du drame de Furiani, qui avait fait 18 morts et plus de 2.300 blessés il y a 21 ans, le 5 mai 1992.

*Voir la "bible" d'Europe1.fr en short