Lyon résiste et élimine le PSG

© MAXPPP
  • Copié
, modifié à
EN UN CLIC - Les Parisiens ont perdu (3-1) en quarts de finale de la Coupe de France.

Fin d’une série. Malgré une deuxième mi-temps qui s’est transformée en véritable siège parisien sur le but d’Hugo Lloris, le PSG s’est incliné (3-1) en quarts de finale de la Coupe de France, mercredi soir au Parc des Princes. C’est la première défaite du nouveau coach, Carlo Ancelotti, arrivé en janvier dernier. Premier revers de taille pour les joueurs de la capitale depuis le 1er décembre dernier qui les prive d'ores et déjà du doublé Coupe-championnat.

Kallstrom

Le geste technique. Moins de dix minutes après l’ouverture du score de Nenê sur penalty, les Lyonnais obtiennent un coup franc à 25 mètres. Kim Källström s’en charge et trouve la lucarne d’une frappe incroyable. Nicolas Douchez pense que le ballon passe au-dessus. Manque de chance, la trajectoire de la balle est parfaite.

Le coup franc parfait de Källström (à partir de 0'18) :

Celui qui a bien mérité sa douche : Lloris. Une fois de plus, le gardien de l’OL a sauvé les siens. Une frappe de Pastore, une autre de Ménez, plusieurs sorties aériennes et des réflexes dans tous les sens. Sans le talent du portier des Bleus, les Lyonnais n'auraient certainement pas pu tenir ce résultat.

Motta

Le boucher : Thiago Motta. Très remonté dans la dernière demi-heure, le Brésilien naturalisé italien a commis plusieurs grosses fautes. En fauchant sévèrement Maxime Gonalons, l’ancien joueur de l’Inter a écopé d’un premier carton jaune. Dix minutes plus tard, bis repetita sur le même homme. Cette fois, l’arbitre ne bronche pas. Dans le Calcio déjà, Thiago Motta avait pour habitude d'être dur sur l'homme. Visiblement, il n'a pas vraiment changé.

La pensée du jour. "J'ai mis la meilleure équipe ce soir", a déclaré Carlo Ancelotti juste après l'élimination. Avec sept nouveaux joueurs au coup d'envoi, on peut se demander si le technicien italien n'a pas souhaité faire tourner un peu son effectif. A la pause, il a fait rentrer tour à tour Javier Pastore, Blaise Matuidi et Guillaume Hoarau pour essayer de faire la différence. En vain.

Le chiffre : 350. Comme le nombre de matches disputés par Sylvain Armand sous le maillot parisien. Depuis l’arrivée des qataris à la tête du club et des nouvelles recrues, l’ancien nantais n’est plus vraiment dans les petits papiers de Carlo Ancelotti. Il n'est pas certain qu'il reste à Paris à la fin de la saison. Sans doute aurait-il préféré prolonger l'aventure en Coupe de France...