Les dernières heures des Bleus avant le match

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Benjamin Harroch , modifié à
ETAT DES TROUPES - Deschamps n'a pas peur, Ribéry est en pleine confiance... Tout semble aller pour le mieux avant de défier l'Ukraine.

Les dernières heures. Tous les joueurs le disent : l'avant match est un moment interminable. D'autant plus avant une rencontre aussi cruciale qu'un barrage aller de qualification pour la Coupe du monde. Alors pour tuer le temps avant le coup d'envoi prévu à 20h45, les Bleus vont suivre un rituel presque immuable : promenade, déjeuner, sieste, collation, causerie du coach, départ en bus pour le stade olympique de Kiev et pour finir échauffement. Le discours de Didier Deschamps en tête, il sera alors l'heure pour les titulaires d'entrer sur le terrain. Enfin.  

 

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La composition probable. Même si Mathieu Valbuena (photo) et Eric Abidal sont en petite forme, selon leurs propres aveux, l’infirmerie bleue est vide. Didier Deschamps peut donc compter sur tout le monde. Le dernier entraînement des Bleus, jeudi, laisse penser qu'il alignera un 4-3-3. Yohan Cabaye serait ainsi préféré à Samir Nasri au milieu. Mais Didier Deschamps peut aussi opter pour un 4-2-3-1. Dans cette configuration, Samir Nasri remplacerait Mathieu Valbuena dans le rôle de meneur de jeu derrière l'attaquant de pointe. Pour le reste de l'équipe, pas de surprise en principe. Lloris, Debuchy, Koscielny, Abidal, Evra, Pogba, Matuidi, Rémy, Ribéry et Giroud devraient compléter le onze titulaire.    

Deschamps n'a pas peur. "La Desch", comme est surnommé le sélectionneur de l'équipe de France, est un habitué des matchs à grands enjeux. Joueur comme entraîneur, il en a disputé des dizaines. Alors quand on lui demande s'il ressent de la pression avant d'affronter l'Ukraine, il répond tranquillement : "il n'y a pas le danger d'avoir peur. Ce sont des matches à part mais il n'y a pas de crainte, il y a l'excitation de livrer ces deux matches-là". Espérons que tous ses joueurs partagent le même sentiment.

Les Bleus au stade olympique (930x620)

© Nicolas ROUYER/Europe 1

Ribéry en pleine confiance. Justement, il y en a un qui est sûr de lui, et ne s'en cache pas. "Je suis vraiment au sommet. Je pense réellement que c’est mon année. C’est pour ça que j’espère que tout va bien se passer avec l’équipe de France", confiait Franck Ribéry en conférence de presse trois jours avant le match. "Je dois être décisif", insiste-t-il vendredi dans les colonnes du Parisien. Outre la qualification pour le mondial brésilien, Franck Ribéry aura en Ukraine une autre source de motivation : le Ballon d'or pour lequel il est l'un des favoris et dont les votes seront clos à minuit.

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Hugo Lloris sonné face à Everton, 930

© REUTERS

Lloris se sent "bien". Après sa perte de connaissance provoquée par un choc avec Romelu Lukaku face à Chelsea, le 4 novembre dernier, le portier français de Tottenham a tenu à rassurer le public français. "Je me sens bien. J’ai eu une perte de connaissance de quelques secondes. Derrière, ça a fait beaucoup de bruit, mais moi, j’ai surtout pensé à me remettre au travail et à récupérer de ce choc. Je me suis préparé étape par étape. Les deux matches suivants, j’étais prêt à jouer, mais le staff médical a préféré que je m’abstienne." Sauf surprise, Hugo Lloris, capitaine attitré des Bleus, devrait garder le but de l'équipe de France à Kiev. 

2.000 supporters français à Kiev. En Ukraine, les Bleus pourront compter sur le soutien de 2.000 compatriotes. Cette forte affluence, assez inhabituelle, est notamment due à la mobilisation de nombreux Français installés à Kiev. Mais aussi à ceux qui vivent en Pologne et dans la région. Parmi ces 2.000 supporters, il y aura le célèbre "Clément d'Antibes" qui suit l'équipe de France partout dans le monde depuis plus de trente ans. "Lors de la tournée en Europe de l’Est, à l’été 2011, avec Minsk, Kiev et Varsovie, à un moment donné, on se comptait sur les doigts d’un manchot", plaisante-t-il auprès d'Europe1.fr. On dit que je suis le premier des supporters, moi je dis que je suis le dernier. Le dernier d’une lignée." Ce soir à Kiev, il ne sera ni le dernier, ni le seul. Le coq qu'il avait l'habitude de prendre avec lui sera, en revanche, absent. Insuffisant pour faire douter les supporters français, qui malgré les deux petits degrés annoncés au coup d'envoi promettent de chanter tout le match.   

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