Le derby d'Athènes dégénère encore

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FOOT - Panathinaïkos-Olympiakos a été arrêté en raison de violences dans les tribunes, dimanche.

La Grèce du football ne s'en sort pas. Un peu plus d'un an après un Olympiakos-Panathinaïkos qui avait donné lieu à des scènes de pugilat à même la pelouse, en février 2011, le derby athénien a, une nouvelle fois, dégénéré, dimanche. C'est cette fois le Panathinaïkos qui recevait, au Stade Olympique, sans aucun supporter visiteur. Mais le résultat, très loin du sportif, a été le même : une tension permanente, une atmosphère irrespirable et des affrontements contre les policiers.

Cette fois, le match n'est même pas allé à son terme, l'arbitre de la rencontre décidant d'interrompre la partie à sept minutes de la fin alors que l'Olympiakos menait 1-0. Des dizaines de supporters du "Pana" ont lancé des fumigènes, brisé des sièges en plastique et aspergé les forces anti-émeutes avec le contenu des extincteurs.

Les supporters du Panathinaïkos perturbent le match  :

La reprise de la deuxième période avait déjà été retardée de 45 minutes en raison de fumigènes lancés sur la pelouse. Quatre policiers ont été blessés, dont deux sérieusement et 57 personnes appréhendées dont six en possession de fumigènes. A la fin de la rencontre, les pompiers sont même intervenus pour éteindre un feu qui avait pris en tribunes. Ce (non-)match pourrait compter très cher au Panathinaïkos qui, avant ce choc au sommet, comptait quatre longueurs de retard sur l'Olympiakos au classement de la Super Ligue grecque.