Foot : Troyes valide son ticket pour la Ligue 1

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Frédéric Frangeul avec AFP , modifié à
Mené par Angers puis réduit à dix, Troyes a arraché en fin de match la victoire (2-1) synonyme de montée en L1, mardi au stade de l'Aube lors de la 34e journée de L2.

Fin du suspense. C'est fait ! Troyes a validé sa montée en Ligue 1 en gagnant devant son public face à Angers (2-1), mardi lors de la 34e journée de Ligue 2, où seul Dijon s'est également distingué en haut du tableau en se replaçant 4e. Avec 69 points, les Troyens sont mathématiquement assurés de rejoindre l'élite la saison prochaine. D'abord nerveux et inhibés, les hommes de Jean-Marc Furlan ont fait durer le suspense jusqu'à un ultime but de Bienvenu (84e). Le SCO, 3e avec 56 points, avait ouvert le score par Camara (32e), du gauche après un corner mal repoussé. Mais l'Estac, réduite à dix après l'exclusion de Mory Koné sur un tacle trop appuyé (49e), a réussi à égaliser sur penalty par Nivet (61e), puis a poussé jusqu'au but de Bienvenu.

Contrat rempli. Cette nouvelle montée de Troyes est la troisième pour l'entraîneur aubois Jean-Marc Furlan. "Une montée, cela ne se programme pas, souligne le coach. J'avais juste indiqué qu'on serait capables de la jouer d'ici deux à quatre ans". Bingo. La parenthèse de Ligue 2 n'aura duré que deux saisons. "Nous avions trois priorités cette saison : encaisser moins de buts, concéder moins de défaites et devenir plus performants au stade de l'Aube", confie le technicien. En n'ayant perdu qu'une seule fois (2-1 face à Auxerre) à domicile, l'équipe auboise a rempli ses contrats. Au-delà des espérances.

Une défense solide. L'ESTAC a aussi construit sa saison grâce à une solidité défensive inédite pour le club à ce niveau (19 buts encaissés). Beaucoup de verrous ont sauté cette saison à l'Estac. Sur le plan sportif, le club troyen ne s'est pas trompé, en faisant notamment venir Martins-Pereira (ex-Guingamp), Ayasse (ex-Nancy), Pi (prêté par Monaco) ou encore Koné (ex-Parme). "Le recrutement a été réussi, mais il ne doit rien au hasard.

Un recrutement efficace. "Certains des joueurs qui sont arrivés étaient suivis depuis plusieurs années, explique Furlan. Ils avaient l'ADN nécessaire, le profil que nous recherchions." Les recrues ont bonifié un groupe enfin stabilisé, après la saignée de la saison précédente (9 départs), et orchestré par le maestro Benjamin Nivet, toujours aussi précieux à 38 ans (8 buts, 8 passes décisives), qui vivra donc une nouvelle saison de L1 dans son club de coeur.

Brest et Dijon calent. Derrière, seul Dijon a réalisé une belle opération en battant Arles-Avignon 1-0, un club quasiment condamné à la relégation, tandis que ses rivaux calaient. Sans briller, les Dijonnais l'ont emporté grâce à Raspentino (54e). Ils en profitent pour doubler Brest et se replacer en embuscade à la 4e place, à égalité de points avec Angers.

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