Juventus-Monaco : encore une histoire de penalty litigieux

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TOURNANT - L'ASM s'est inclinée mardi soir sur un penalty accordé à Alvaro Morata.

Le football français ne s'en sort pas. Après le penalty accordé au Parisien Ezequiel Lavezzi en finale de la Coupe de la Ligue face à Bastia (4-0), samedi, celui non sifflé pour le Marseillais Romain Alessandrini à Bordeaux lors de la 32e journée de Ligue 1 (1-0), la sanction suprême s'est encore invitée dans les débats, mardi soir. L'AS Monaco a en effet été battue 1-0 sur la pelouse de la Juventus Turin sur un penalty d'Arturo Vidal (57e) en quarts de finale aller de la Ligue des champions. L’arbitre de la rencontre, le Tchèque Pavel Kralovec, a sanctionné une faute du défenseur portugais de l'ASM, Ricardo Caravalho, sur l'attaquant espagnol de la Juve, Alvaro Morata. A vitesse réelle, la faute ne paraît pas évidente...

La faute de Carvalho image par image :

Au premier ralenti, elle semble exister. Mais au deuxième, on se dit que c'est peut-être Morata qui, en tombant, précipite la chute de celui qui le suit. Bref, c'est une action très compliqué à arbitrer. Tellement compliqué que l'arbitre, conscient du caractère plus maladroit qu'intentionnel de la faute, a décidé d'adresser un carton jaune - et non un rouge - à Carvalho dans une sorte de jugement de Salomon.

Faute de Carvalho sur Morata (960x640)

© G.Cacace/AFP

Juste en dehors de la surface... Plus que de critiquer le coup de sifflet de l'arbitre, les Monégasques ont d'abord critiqué la sanction. Pour eux, la faute a eu lieu en dehors de la surface de réparation et n'aurait donc dû occasionner qu'un coup franc, ce que semble confirmer les images. "Je regarde le ballon et après, je pense que j'ai touché Morata mais que c'est en dehors de la surface", a expliqué sur BeIN Sports Ricardo Carvalho. En aucun cas ici, la règle de la faute commencée en dehors finie dedans ne s'applique puisque la faute supposée se termine à l'entrée de la surface (mais que bien évidemment les deux joueurs tombent dans la surface). Déjà très remonté contre les arbitres en Ligue 1, le coach portugais de l'ASM, Leonardo Jardim, a regretté ce coup de sifflet qui a tout changé. "C'est une grande injustice, il n'y avait pas penalty, j'espère que cela ne pèsera pas sur le résultat", a-t-il pesté en conférence de presse d'après-match.

La chevauchée interrompue de Martial. En plus de ce penalty, l'ASM et son coach ont pointé du doigt un penalty non accordé, lui. A la 39e minute de jeu, Anthony Martial a pris de vitesse Giorgio Chiellini sur le côté gauche. Et, alors que le jeune attaquant tricolore semblait être passé devant son adversaire, il s'est écroulé dans la surface. L'arbitre n'a pas bronché. Au vu des images, sa décision ne semble pas scandaleuse car si Chiellini attrape le bras de son adversaire, l'attaquant de l'ASM en fait tout autant avec le maillot du Turinois. Forcément frustrés après une partie où ils ont beaucoup d'occasions nettes, notamment par Yannick Ferreira Carrasco, les Monégasques vont avoir huit jours pour ravaler leur déception avant le match retour, mercredi prochain, au stade Louis-II.