Blanc : Le Graët calme le jeu

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FOOT - Le président de la FFF a assuré qu'il ne souhaitait pas se séparer de Laurent Blanc.

C'est la romance du mois de février. Le sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc, et le président de la Fédération française de football (FFF) jouent au petit jeu de je t'aime, moi non plus. Au centre de la discorde, la prolongation du contrat du successeur de Raymond Domenech après l'Euro, qui se tiendra en Pologne et en Ukraine, en juin prochain. Dans les colonnes de L'Equipe, Le Graët a voulu joué les pompiers et éteindre la polémique, jeudi matin.

Si la France traverse une vague de grand froid, la FFF, elle, est en ébullition. Dimanche dernier, le JDD croyait savoir que Noël Le Graët voulait se séparer de Laurent Blanc. Que nenni, le président de la la 3F affirme le contraire jeudi matin, dans le journal L'Equipe. "Nos relations n'ont peut-être jamais été aussi bonnes et je souhaite que Laurent Blanc reste à la tête de l'équipe de France", lance-t-il. "Ce sera le signe qu'on aura réussi un bon Euro".

Un quart à l'Euro sinon...

Car c'est bien le cœur même du différend entre les deux hommes. Laurent Blanc souhaiterait être confirmé dans ses fonctions avant l'Euro. Pour Noël Le Graêt, "la compétition sera le juge de paix". En gros, soit les Bleus réussissent leur Euro et Laurent Blanc reste, soit...

Mais comment définir un bon Euro ? Noël Le Graët a visiblement une idée bien précise sur la question. Dans le cahier des charges fixé à Laurent Blanc, un quart de finale a clairement été évoqué. Même s'il nuance quelque peu ses exigences  : "ce n'est pas la même chose d'être éliminé en ayant tiré trois fois sur les poteaux que de se faire balader".

Encore des désaccords

Le président de la FFF n'a par ailleurs pas souhaité s'étendre sur la publicité de Laurent Blanc pour le Crédit Agricole. "J'étais au courant de l'opération mais je n'ai pas eu connaissance du contrat. Quant au montant exact, je m'en fous complètement", a-t-il affirmé, jeudi dans les colonnes de L'Equipe. Le coach des Bleus aurait touché près de 300.000 euros pour ce spot publicitaire.

Noël Le Graët a voulu éteindre la polémique avant que la situation ne s'envenime. Il a également affirmé qu'il n'avait appeler aucun entraîneur pour succéder à Laurent Blanc. "Le président qui contacterait quelqu'un aujourd'hui commettrait une faute professionnelle que je ne ferai pas. Il faudrait être un malade mental".

Fin de polémique donc mais ce n'est pas non plus la parfaite idylle entre l'entraîneur et son président. Noël Le Graët souhaiterait en finir avec certaines méthodes de Laurent Blanc. Il ne veut plus par exemple du staff pléthorique et extrêmement coûteux de l'équipe de France.