Foot : le Cameroun bat l'Egypte 2-1 et est sacré champion d'Afrique des Nations pour la 5e fois

Le Cameroun est pour la 5e fois champion d'Afrique de football.
Le Cameroun est pour la 5e fois champion d'Afrique de football. © ISSOUF SANOGO / AFP
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avec AFP , modifié à
Le Cameroun est sacré champion d'Afrique des Nations pour la 5e fois, en battant l'Egypte 2 à 1 dimanche à Libreville.

Les jeunes "Lions indomptables" ont enfin pris leur revanche sur les "Pharaons" ! Le Cameroun a réussi à renverser l'Egypte (2-1) en finale de la CAN 2017 pour s'offrir le 5e titre de son histoire et réduire l'écart avec son adversaire au palmarès de la compétition, dimanche à Libreville, au Gabon. Défaits lors de ses deux face-à-face en finale contre les "Pharaons", d'abord en 1986 (0-0, 5-4 t.a.b.) puis en 2008 (1-0), les Camerounais ont enfin su battre leur bête noire grâce à des buts de Nicolas Nkoulou (59e) et de Vincent Aboukakar (88e), entrés en jeu.

Un goût amer pour les "Pharaons". Pour l'Egypte, cette finale laissera un goût amer, celui d'être passé à côté d'un incroyable retour gagnant sur la scène continentale, après une traversée du désert de sept ans. Essam El-Hadary, son portier légendaire de 44 ans, joueur le plus âgé de l'histoire de l'épreuve, ne réussira pas à décrocher sa 5e couronne ni à remporter une 4e finale disputée, comme son ancien coéquiper Ahmed Hassan.  Mais le plus malheureux est sans aucun doute Hector Cuper, définitivement maudit quand il s'agit de jouer une finale, et toujours en quête d'un trophée majeur à 61 ans. Le sélectionneur de l'Egypte voit l'étiquette de "Poulidor" du football s'accrocher encore un peu plus à sa peau. Pourtant le technicien argentin a vu son coup tactique porté ses fruits d'entrée de jeu.

Les "Lions" peinent à rentrer dans le jeu. Alors que le Cameroun peinait à entrer dans la partie, Mohamed Elneny en profitait pour sanctionner le manque d'attention de la défense adverse (22e). Bien trouvé par Salah, le milieu d'Arsenal ne laissait aucune chance à Ondoa, pas exempt de tout reproche en fermant mal son côté fermé. Une ouverture du score qui cueillait à froid la dizaine de milliers de supporters camerounais venus garnir les rangs du stade de l'Amitié de Libreville. Un "coaching gagnant" auquel a répondu Hugo Broos dans la foulée.

Un match aux multiples rebondissements. Après la blessure de son défenseur Adolphe Teikeu, le coach belge faisait entrer Nicolas Nkoulou (31e), qui mettait moins d'une demi-heure pour se montrer décisif en reprenant victorieusement de la tête un centre de Moukandjo (59e). Une égalisation qui mettait le feu à l'enceinte de Libreville. Si Moukandjo ne réglait pas la mire (69e, 78e), et si Jacques Zoua négociait mal un contre intéressant (76e), l'ascendant psychologique avait bien basculé en faveur des Camerounais, plus en jambes en fin de match que leurs adversaires à l'image de Warda, victime de crampes. Dans ce match longtemps indécis, avec ses multiples rebondissements, qui semblait se donner son épilogue lors de la prolongation, Vincent Aboubakar a finalement offert le sacre aux siens en toute fin de match, d'une frappe enroulée imparable (88e). Un titre qu'ils défendront en 2019 à domicile.