Foot : la Ligue suspend la goal-line technology

La goal-line technology a connu de nombreux problèmes depuis le début de la saion de Ligue 1.
La goal-line technology a connu de nombreux problèmes depuis le début de la saion de Ligue 1. © AFP / YASUYOSHI CHIBA
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J.R. avec AFP , modifié à
La LFP a décidé de suspendre la technologie sur la ligne de but après de nouveaux bugs, mercredi en Coupe de la Ligue. 

Les erreurs de trop pour la goal-line technology ? La Ligue de foot professionnel (LFP) a décidé jeudi de suspendre à titre conservatoire la technologie sur la ligne de but mise en place par l'entreprise allemande GoalControl, après de nouveaux bugs en Coupe de la Ligue, mercredi. Cette mesure prend effet dès ce week-end "sur tous les matches et toutes les compétitions organisées par la LFP en concertation avec la direction technique de l'arbitrage français (DTA) et la Fifa", c'est-à-dire notamment la Ligue 1 et la Coupe de la Ligue, a annoncé Didier Quillot, le directeur général de la LFP. 

Deux bugs mercredi soir. Le système, déjà très critiqué pour plusieurs erreurs ces derniers mois, n'a pas détecté un but largement valable du PSG, mercredi soir à Amiens (2-0). Le système ne s'était pas déclenché après une tête d'Adrien Rabiot sur corner pourtant nettement entrée dans les cages amiénoises. Le but avait finalement été validé par l'arbitre sans l'aide de la goal-line technology. Un deuxième incident a également eu lieu lors d'Angers-Montpellier (0-1), où la montre de l'arbitre a vibré à tort, alors que le ballon n'avait pas franchi la ligne. 

"Ces deux anomalies sont inacceptables, d'autant qu'elles surviennent juste après que nous avons mis en demeure Goal Control", a pesté Didier Quillot. "ces deux anomalies sont la démonstration que la GLT, en tout cas dans sa version actuelle, n'est pas fiable", a jugé le directeur général de la LFP. 

Des critiques récurrentes. Mi-décembre après d'autres couacs, la LFP avait averti GoalControl, société prestataire de la GLT, que le contrat qui les liait jusqu'en juin 2019 pourrait être résilié en cas de nouveau dysfonctionnement. La société allemande est largement critiquée depuis qu'une ancienne employée de GoalControl, Suzana Castaignede, a créé la polémique en octobre en expliquant dans plusieurs médias qu'il était possible de faire vibrer manuellement la montre des arbitres au cas où le ballon franchirait la ligne sans que le système ne le perçoive.