Foot : la France candidate à l'expérimentation d'arbitrage vidéo

Seul l'arbitre pourra demander l'avis de l'assistant vidéo.
Seul l'arbitre pourra demander l'avis de l'assistant vidéo. © SYLVAIN THOMAS / AFP
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avec AFP
La Fédération française de football a décidé d’officialiser jeudi sa candidature à l’expérimentation de l’arbitrage vidéo sur deux ans et en deux étapes.

La Fédération française de football a officialisé jeudi "sa candidature à l'expérimentation d'arbitrage vidéo".

Deux étapes. En France, précise la "3F" dans un communiqué, "cette phase d'expérimentation se déroulera sur deux ans et en deux étapes". "Première étape, à partir de novembre 2016 : formation et entraînement des arbitres assistants vidéo sur des matches de Ligue 1, sans intervention sur le jeu (offline)", expose l'instance. "Seconde étape, à partir de mars 2017 : expérimentation avec intervention sur le jeu (online), en relation avec l'arbitre central et lors de matches tests uniquement", poursuit la Fédération.

Quatre situations de jeu concernées. Le protocole d'expérimentation de l'IFAB (organe garant des lois du jeu), définit quatre situations de jeu pour lesquelles la vidéo sera utilisée : "Lors d'un but marqué (faute ou hors-jeu), penalty (justesse de la décision, possibilité d'y revenir et d'annuler ou accorder un penalty après visionnage), carton rouge (confirmation de l'exclusion ou non, aggravation de la sanction, exclusion hors champ de vision de l'arbitre), identification du bon joueur devant être sanctionné d'un avertissement ou d'une exclusion". La FFF rappelle que "seul l'arbitre pourra demander l'avis de l'assistant vidéo : ses décisions ne pourront être modifiées que si les images ne sont sujettes à aucune interprétation et incontestables".