Foot féminin : l'équipe de France se teste aux Etats-Unis

Louisa Necib face à la Norvège (1280x640) Jose JORDAN/AFP
Les Bleues, ici Louisa Necib face à la Norvège, affrontent l'Allemagne jeudi soir.
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Julien Froment , modifié à
GRATIN MONDIAL - L’équipe de France féminine, troisième au classement Fifa, défie l’Allemagne, les Etats-Unis et l’Angleterre dans un tournoi amical.

C’est devenu un rituel dans le football féminin. Tous les ans à pareille époque, les équipes nationales disputent un tournoi international amical. Les années précédentes, l’équipe de France était du côté du Portugal, au tournoi de l’Algarve (défaite en finale l’an passé, face aux Etats-Unis, ndlr). Cette fois-ci, l’équipe de Philippe Bergeroo est montée en gamme, en participant au tournoi intitulé "She believes Cup", aux Etats-Unis.

Dans les mêmes conditions qu’à Rio. Ce tournoi permet surtout à l’équipe de France d’enchaîner les longs déplacements et les matches à intervalle rapproché, comme ce sera le cas en août prochain aux Jeux olympiques de Rio (les Bleues se sont qualifiées en atteignant les quarts de finale du Mondial 2015, ndlr). "C’est ce qu’on voulait, on est en configuration JO, c’est parfait", se félicite Philippe Bergeroo au micro d’Europe 1.

En effet, en l’espace d’une semaine, les Bleues parcourront en effet plus de 3.000 kilomètres en avion, avec trois déplacements à Tampa (jeudi soir contre l’Allemagne), Nashville (le 6 mars, contre les Etats-Unis) et Boca Raton (le 9 mars, face à l’Angleterre).

Les meilleures nations mondiales. Cette compétition regroupe surtout ce qui se fait de mieux en matière de football féminin : les Etats-Unis, champions du monde en titre et numéro 1 au classement Fifa, l’Allemagne (2e au classement Fifa), l’Angleterre (5e) et donc l’équipe de France, qui occupe le troisième rang mondial. "Après avoir fait le tournoi de l’Algarve plusieurs années, on voulait se frotter aux meilleures nations", rappelle Philippe Bergeroo, le sélectionneur national. "C’est une préparation exceptionnelle, avec des rencontres très difficiles." La défenseure des Bleues, Jessica Houara, partage l'avis de son coach. "C’est le meilleur moyen de se jauger, de voir où on en est, même s’il manque quelques cadres (Wendie Renard, Laure Bouleau et Amandine Henry sont absentes, ndlr)", précise-t-elle. "Face à de telles nations, c’est parfait pour préparer les Jeux de Rio."