Fédération française de rugby : Bernard Laporte réclame un vote de confiance

Bernard Laporte à Gaillac (1280x640) Pascal PAVANI/AFP
Bernard Laporte, ici à Gaillac, est déjà parti en campagne pour la présidence de la FFR. © Pascal PAVANI/AFP
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MESSAGE - Le candidat Laporte appelle le président de la FFR à prendre ses responsabilités après l'échec du XV de France au Mondial.

L'élimination du XV de France en quarts de finale de la Coupe du monde par les All Blacks n'en finit pas de faire des vagues. Mercredi soir, Bernard Laporte, candidat déclaré à la présidence de la Fédération française de rugby (FFR), a appelé à son président actuel à prendre ses responsabilités. "Quand j'entends dire que c'est un échec total, je me dis que les responsables doivent prendre leurs responsabilités, soit en démissionnant soit en demandant un vote de confiance", a insisté Laporte, qui a commenté la déroute face aux Blacks sur l'antenne de TF1. "Il ne faut pas que Philippe Saint-André soit le seul à porter le chapeau."

Opposé aux contrats fédéraux. Concernant la mise en place de contrats fédéraux pour les internationaux, avancée par le président de la FFR Pierre Camou, l'ex-entraîneur du XV de France (2000-2007) estime que "ce n'est pas la solution". "Il y a beaucoup mieux à faire. Il faut travailler avec les clubs et non contre eux, et éviter de leur infliger uniquement des contraintes", a insisté celui qui est également manager du RC Toulon, soulignant que "le Top 14 n'est pas responsable de tous les maux". "Je regarde beaucoup de matches, et je remarque que, pour les joueurs que je connais, Bryan Habana (Afrique du Sud), Matt Giteau (Australie), ou les Géorgiens (Chilachava, Mikautadze ou Gorgodze) ont fait des bons matches pendant cette Coupe du monde. La même chose pour les Argentins", a relevé encore Laporte.

Seul candidat déclaré. L'ancien sélectionneur des Bleus (1999-2007) effectue actuellement un tour de France des clubs, professionnels et amateurs, et promet de dévoiler son programme "en mars ou avril". "Moi, je suis là pour fédérer, pas pour imposer", estime celui que l'on surnomme "Bernie". Il est pour le moment le seul candidat à la présidence de la FFR, dont l'élection est prévue en décembre 2016.