Espagne-Turquie : un, dos, tres, viva la Roja !

Le mec que Jordi Alba pointe du doigt, c'est Iniesta. Monsieur Iniesta.
Le mec que Jordi Alba pointe du doigt, c'est Iniesta. Monsieur Iniesta. © AFP
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COMME À L'ENTRAÎNEMENT - Les double tenants du titre espagnols ont offert une démonstration de football à la Turquie (3-0), vendredi soir à Nice.

L’Espagne est là, et bien là ! Les joueurs de Vicente del Bosque ont étrillé la Turquie (3-0), vendredi soir à Nice, étirant à quatorze matches leur série d’invincibilité à l’Euro. C’est simple, la Roja n’a plus perdu depuis douze ans et une défaite contre le Portugal en 2004 (1-0). Le tout sans encaisser le moindre but depuis 690 minutes. Grâce à cette démonstration de force, les Espagnols se qualifient pour les huitièmes de finale. Les Turcs, bien trop limités, sont eux quasiment éliminés. Revivez notre Top Lab, un classement non chronologique (et subjectif, évidemment), des moments forts du match, à la sauce Lab Euro.

Le tableau d'affichage

ESPAGNE 3-0 TURQUIE (À Nice)

  • But de Morata (34e)
  • But de Nolito (37e)
  • But de Morata (48e)

>> Pour revivre le live classique, c’est ici, pour le live façon Lab Euro, c’est plus bas

1. Morata, la tête haute. Mais où est passé le Morata de la première journée, celui qui ratait tout ce qu'il tentait ? Hyperactif depuis le début du match, l'attaquant de la Juve est doucement monté en puissance. D'abord d'un tir puissant des 25 mètres, détourné par Babacan au ras de son montant gauche (6e). Le même poteau qui venait repousser sa tentative - contrée - après un bon centre de Jordi Alba (11e). Puis sur un petit bijou de centre signé Nolito, Morata a fini ce qu'il avait commencé, de la tête (34e). Mérité.

2. RÉ-GA-LADE. Jamais rassasiés, les Espagnols ont picoré les Turcs comme on picore des tapas. Et Iniesta s'est occupé du service. Le joueur, désormais officiellement le plus classe du monde, s'est distingué - entre autres - d'une caresse de passe à destination de Jordi Alba, hors jeu. Mais l'arbitre assistant devait encore avoir les yeux fixés sur Iniesta. On le comprend. Le latéral gauche de la Roja, lui, s'est chargé du caviar. Et Morata d'y aller de son doublé. C'est fort, très fort. Et que dire de la construction ? Gerard Piqué est le seul joueur de champ qui n'a pas touché le ballon sur l'action.

3. Donnez-lui le Ballon d'Or ! À l'image de sa passe sur le deuxième but de Morata, Iniesta, c'est un orgasme à chaque ballon touché. Comme d'habitude, on a envie de dire. Son coup du sombrero résume l'essentiel. Devant tant de magie, Inan glisse, à l'image de son équipe.

3. Nolito-Morata, même combat. Ne l'appelez plus "Nulito". Lui aussi pas irréprochable face à la République tchèque, la pépite du Celta Vigo, déjà auteur d'une passe dé nickel-chrome sur le premier but, a ajouté son nom au tableau d'affichage, après un ballon dévié de la tête par Topal. Et cela à peine trois minutes après le premier but (37e). C'est allé vite, très vite, trop vite pour les Turcs.

4. Arda Turan, tête de Turc. Déçu de sa performance face à la Croatie (défaite 1-0) pour le premier match, Arda Turan avait demandé "pardon au peuple turc". Mais visiblement, les supporters  de la sélection ottomane ne lui ont pas accordé. C'est simple, une fois la déroute actée, le joueur du Barça a été sifflé à chaque ballon touché. Ou comment tirer sur une ambulance.